lundi 31 août 2009

For my Buddy Max

Max,
Max, buddy,
I wrote this long ago ...
Today, among these virtual pages, I wish to dedicate it to you ...
I know you and I think alike on many subjects ... especially human relationships ... even the intimate ones...
I do not pretend that you can derive a lesson out of it, but as we know each other well, I thought I’d share it ...


Letter to the NEXT ONES

Once again by myself in my one bedroom apartment, in the comfort of my walls and my trinkets and artefacts, my papers, manuscripts and prints, my familiar sounds and noises, the telephone ostracism, Tracy Chapman and my hopes, I just wander in these haunts, too many such visits on a path of ups and downs.
My desert island. My deep down inside.
And, again, I found myself there with pleasure. Without the sacrifice of my dignity. Like Stéphane, but less pretentious, like Patrice, but more friendly, like Philip but more faithful, like Yves, but less brittle, like Ghislain, but less paranoid, Yan went like a whirlwind, after but a few weeks of trying to change me, to mold me, to make me descend from the spheres where I got over the years and eventually to rebuild myself to finally run away while trying to understand...

Like a few other ephemeral conquests, he tried to impose himself with his I-love-yous and sudden expectations.
Not unlike them, he disappeared without even knowing who really was the object of his lust.
Yet, avenged by their reproaches, their feelings of guilt innocently brushed off, their contented minds, their serene souls, closed to changes (that always have to come from me), all fled. All abandoned the trivial battle (trivial because in the name of love, fighting we shall) between two people (one of which is autonomous and the other wants to play the individualist) which lasted, in fact, very little time.
Fortunately, the battle was with unequal weapons. Fury against wisdom. Impetuosity against reflection. Adrift against anchorage. Childhood (now ageless) against self-knowledge.
They fled trying to get me, in itself the biggest folly since I dream of the day when I am no longer the target of their reasoning. I praise the day they will think about what they might bring me instead of taking from me.
May they work on themselves instead of hounding me about my beliefs and my refusals. My internal struggle, my introspection, it is already old. Bound for retirement in fact. I am who I am and ever-present and most fundamental, I am already who I wanted to be.
How do they think of themselves believing they can just try and change that?
If only they knew. If only they could guess that a simple red plastic strainer offered by a true friend and hanging above my stove has in itself more substance in my life then all their sudden and short emotional stays.
Do they not see that so wanting to please me, so forcing the opening, so desiring my company, without being able to even recognize its essence, they’re pushing me each time more determined to my entrenchments ?
The Berlin Wall certainly came down but how?
Through war or diplomacy?
By force or dialogue?
By understanding or ignorance?
And how long after its erection?
Unable that they were to pre-empt my torments, unable to help me find remedies, I am again in these heavenly places, this man-made womb, this fetal heat. My refuge. My only refuge.
Nevertheless, this retreat is different. Colored. By yet another mark, a simple indelible ineradicable reminder.
An empty bottle, a Scottish dandy in relief on its neck. A bottle of Johnny Walker. A single bottle of which the last drop was licked in exceptional company.
An ubiquitous souvenir sitting on a cast iron service table at the foot of a forest green wall, able to lessen the pain left by frivolities to come...
To the others who will come and to the one who wishes to stay, this advice:
Give yourself time and the chance to show you as interesting, as beautiful as is this empty bottle and perhaps I will contemplate you with as much joy, as much simplicity and for as long… and, I hope, for ever.
With even much know-how maybe I will talk about you in terms as laudatory as I can with this piece of dried glass.

dimanche 30 août 2009

Pour mon Pote Max


(to be translated later)

Max,
Max, mon pote,
J’ai écrit ça il y a très longtemps…
Aujourd’hui, parmi ces pages virtuelles, je te le dédie…
Je sais que tu penses comme moi sur beaucoup de sujets… notamment les relations humaines… voire même les plus intimes…
Je ne prétends pas que tu pourras en retirer un enseignement, mais comme on se connaît bien toi et moi, j’ai pensé le partager…



Lettre aux suivants

De nouveau seul dans mon trois pièces et demie, entre mes murs et parmi mes bibelots et artifices, mes papiers manuscrits et imprimés, mes sons et mes bruits, avec l’ostracisme téléphonique, Tracy Chapman et mes espoirs, je vogue sur les vagues à l’âme. J’erre en ces terres connues, ces lieux de prédilection, ces escales trop nombreuses sur un chemin en dents de scie.
Mon île déserte. Mon for intérieur.
Et, encore une fois, je m’y retrouve avec complaisance.
Sans le sacrifice de ma dignité.
Comme Stéphane -mais en moins prétentieux, comme Patrice -mais en plus gentil-, comme Philippe -mais en plus fidèle-, comme Yves -mais en moins fragile-, comme Ghislain -mais en moins parano-, Yan est passé en coup de vent, l’espace de quelques semaines, pour tenter de me faire changer, de me modeler, de me faire descendre des sphères où je suis monté au fil des ans et, enfin, de me rebâtir pour finir par s’envoler en cherchant à comprendre…
À l’instar de ces autres conquêtes éphémères, il s’est imposé à grands coups de je t’aime et d’espoirs soudains.
À leur image, il a disparu sans même savoir qui était l’objet de sa convoitise.
Vengés par les reproches, défoulés par la déculpabilisation -elle-même motivée par la projection-, l’esprit content, l’âme sereine, fermés aux changements –qui ne doivent être, le plus souvent que miens-, tous se sont enfuis. Tous ont abandonné. Un combat banal –puisque au nom de l’amour, batailler nous devons- entre deux êtres –dont un est autonome et l’autre individualiste- qui n’aura duré, en réalité, que bien peu de temps. Heureusement, il était aux armes inégales. La fougue contre la sagesse. L’impétuosité contre la réflexion. La dérive contre l’ancrage au tangon. L’enfance –sans âge désormais- contre la connaissance de soi.
Ils sont partis en cherchant à me saisir, en soi la plus grande ineptie puisque je rêve du jour où je ne serai plus la cible de leur raisonnement. Je prie que l’on pense à ce qu’on pourrait m’apporter au lieu de chercher à m’en ôter.
Qu’ils travaillent sur eux-mêmes au lieu de s’acharner sur moi, sur mes convictions et mes refus.
Ma lutte intérieure, mon introspection, elle est déjà vieille. Au bord de la retraite. Je suis ce que je suis et, plus indéboulonnable et fondamental, je suis déjà celui que je voulais être.
Que croient-ils représenter à tout faire pour changer cela ?
Si seulement ils savaient.
Si seulement ils pouvaient deviner qu’une simple passoire en plastique rouge –offerte par un véritable ami- suspendue au-dessus de ma cuisinière représente, à elle seule, plus de substance de mon existence affective que tous ces passages brusques et rapides...


Ne voient-ils pas qu’à tant vouloir me plaire, à tant forcer le passage, à tant désirer ma compagnie, sans être à même d’en admettre l’essence, ils me poussent chaque fois plus décidé vers mon île déserte ?
Le mur de Berlin est tombé, certes, mais comment ?
Par la guerre ou la diplomatie ?
Par la force ou le dialogue ?
Par l’ignorance ou la compréhension ?
Et combien de temps après son érection ?
Inaptes qu’ils ont été à supposer mes tourments, incapables de m’aider à en trouver remèdes, me revoici en ces lieux divins, en ces entrailles maternelles, en cette chaleur fœtale. Mon refuge. Mon seul refuge.
Mais voilà.
Ce séjour est différent. Coloré.
Par un autre mémento, un simple mémento indélébile, ineffaçable.
Une bouteille vidée, un dandy écossais en relief sur son goulot. Une bouteille de Johnny Walker. Une simple bouteille dont la dernière goutte fut léchée en exceptionnelle compagnie. Un souvenir, omniprésent sur une desserte en fer forgé, au pied d’un mur vert forêt, apte à amoindrir les maux prochains des aventures à venir…
À ceux qui vont se présenter et à celui qui souhaitera rester, ce conseil :
Donnez-vous le temps et la chance de vous montrer aussi intéressants, aussi beaux que cette bouteille vide et, peut-être, saurai-je vous contempler avec autant de joie, autant de simplicité et pendant aussi longtemps.
Avec beaucoup de savoir-faire, même, peut-être saurai-je parler de vous en des termes aussi élogieux que je peux le faire pour ce morceau de verre asséché.

vendredi 28 août 2009

mercredi 26 août 2009

Presque la fin d'une Dynastie - Almost the End of an Era


Tenez bon, Madame Jean Kennedy Smith, vous êtes la dernière représentante d'une génération de héros.
Hang tough Madame Jean Kennedy Smith, you are the last representant of a whole generation of heroes.

mardi 25 août 2009

Salut Tonton - Farewell Uncle


Parti trop tôt.
Beaucoup trop tôt.
Un an déjà.

Pour ceux qui restent

Ce soir j'écris pour ceux qui restent
Ceux qui demeurent quand on les laisse
Pour d'autres vies, pour d'autres cieux,
Pour d'autres lèvres ou d'autres yeux.

Ce soir j'écris pour ceux qui vivent
L'angoisse, la haine, la hantise
De rester seuls, toujours trop loin
Le coeur fragile entre les mains.

Ce soir j'écris pour ceux qui pleurent,
Ceux qui survivent malgré qu'ils meurent
Ceux qui, les larmes et le coeur froid,
Restent debout encore une fois.

Ce soir j'écris pour ceux qui pensent
Qu'ils n'ont jamais dit les bons mots
Ceux qui persistent dans la démence
De ne pas avoir parlé plus haut

Ce soir j'écris pour ceux qui disent
Que jamais on ne les reprendra
J'écris pour eux, pour qu'ils me lisent
Pour qu'ils continuent le combat

Ce soir j'écris pour ces gens-là
Qui ont du mal à pardonner,
Pour ceux qui ont mal, qui ont froid
D'encore avoir été blessés.

Ce soir j'écris pour tous ceux-là
Qu'on a laissés, comme toi, comme moi
Qu'on a meurtris, souillés, blessés,
Sans pour autant les achever.

J'écris pour eux, pour qu'ils comprennent
Qu'il n'est pas d'action surhumaine
Que les silences faits en duo
En disent plus long que tous les mots.

Copyright (1997)

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Gone too soon.
Way too soon.
A year already.

For those who remain (non-literary translation)

Tonight I write for those who stay
For those who are left behind
When one departs for other skies, other lives
For other lips or other eyes

Tonight I write for those who live
The anxiety, the hatred, the obsession
Of remaining isolated, always too far
Their fragile heart in their hands

Tonight I write for those who cry
For those who survive although they die
For those who, all tears and heartbroken
Remain standing one more time.

Tonight I write for those who think
They have never found the right words
Those who persist in the dementia
Of never having spoken louder

Tonight I write for those who say
Never again never again
I write for them and so they know
That they have to keep fighting

Tonight I write for these people
Who find forgivness uneasy
For those who hurt and who are cold
Of being wounded once again

Tonight I write for all of those
Who have been left behind, like you, like me
Who have been battered, beaten, dirtied
With yet to be finished off

I write for them all to understand
There is no superhuman deed
That silences made in duet
Often say more then all the words.

Copyright (1997)

dimanche 23 août 2009

Sixième sens - Sixth Sense







Samedi le 22 août 2009.
Région de la Mauricie - Parc de la Rivière Batiscan - Saint-Narcisse, PQ

Toute une bande, famille et amis, sommes allés passer une journée au bord de l'eau.
Barbecue, paëlla, grillades, merguez, pain ciabatta ; grands, petits, moyens, enfants, adultes.

Toute une bande de joyeux drilles unis dans un but commun. Passer une superbe journée.
Le soleil, la chaleur et l'humidité au rendez-vous.
Et ils ont tous décidé d'aller se baigner.

Une rivière tumultueuse grossie par 22 jours de pluie sur 31 jours de Juillet et par de nombreux et violents orages tout au long d'août.

Ils sont tous allés se baigner.
Sauf ma soeur, ma mère une tante et moi.

La rivière m'a fait peur.
Je l'avoue. J'ai pas honte. Elle était trop grosse. Trop forte. Trop méchante.
Je me suis contenté de les observer.

J'en ai vu un qui a été happé par dessous. Disparu l'espace de quelques secondes, je l'ai vu remonter à la surface surpris et étonné plus qu'en danger. Il a réussi à s'accrocher aux rochers.

La rivière était vraiment mauvaise.

Le soir venu, rentré à la maison, repensant à ma journée, à cette peur subite et inexplicable, j'ai allumé la télévision pour jeter un oeil sur les nouvelles du jour.
On y annonçait une catastrophe. Un homme d'une quarantaine d'années traversait la rivière Batiscan avec son beau-frère. La Rivière Batiscan, dans le Parc de la Batiscan à la hauteur de Saint-Narcisse. Le sol s'est dérobé sous leurs pieds. Le beau-frère a réussi à s'agripper et rejoindre le bord. L'homme dans la quarantaine, lui, a disparu et s'est noyé.
Les autorités ont retrouvé le corps aux environs de 18H30 le soir même.
Les deux hommes, d'excellents nageurs, ne portaient pas de gilet de sauvetage.

Ils étaient tous allés se baigner. Sans gilet de sauvetage.

Je n'y suis pas allé à cause d'un pressentiment.
Un mauvais augure.

Comme si j'avais senti que la Rivière voulait quelqu'un ce jour là.

Mes sincères condoléances et sympathies aux familles éplorées.
Je ne vous connais pas du tout, mais je ressens votre douleur.
Croyez-moi.

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Saturday the 22nd of August 2009
Mauricie Region - Batiscan River's Park - Saint-Narcisse, Québec.

A big bunch of us, family and friends, took off to spend a day on the River shore.
BBQ, Paella, Spiced sausages, Ciabatta bread ; tall, short, middle height, young, old, children, adults.
All of us reunited in a common goal. Have a Great day.

The sun, the heat, the humidity were also there. Surely the hottest day of the entire summer.

Then they all decided to go for a swim. In raging river swollen by 22 days of rain over 31 days of July and by numerous storms throughout the course of August.
They all went for a swim.
Except for my sister, my mother, an aunt and I.

The river really scared me.
I admit it. I'm not ashamed. It was too big. Too strong. Too mean.

I just stayed on the shore, watching over them.

I saw one that was caught from underneath. He disappeared for a few seconds. I saw him resurface surprised and astonished like if he realised the real danger. He managed to cling to the rocks.

The river was really mean, I tell you.

Later that evening, back home, thinking about my day, that sudden and inexplicable fear, I turned on the TV to take a look at the day's news.
It announced a disaster. A man in his forties crossed the river Batiscan with his brother in law. The River Batiscan in the Parc de la Batiscan to the height of St. Narcisse. The ground has slipped under their feet. The brother in law managed to hold on and cling to the edge. The man in his forties has disappeared and drowned.
Authorities recovered the body later that evening.
Both men, excellent swimmers, didn't wear safety vests.
They all went for a swim, I tell you.
Along with NO safety vest.

I didn't go because of a hunch. A premonition.
A bad omen.

Just as if I felt the River wanted somebody that day.

My condoleances and sincere sympathies to the greeving families.
I don't know you at all but I assure you, I feel for you.
Sincerely.

vendredi 21 août 2009

Premières réflexions - First reflections




J'étais en train de parler de mon blog à un ami Californien. Je lui disais que je ne savais pas trop quoi y mettre, quoi y dire ni raconter ni trop quoi en faire en fait. Et puis ça m'est venu. Comme un flash...
la marche au pas de l'Écrivain.

C'était ça l'idée de départ.

Alors...

Je suis un mordu de Formule 1. Enfin... mordu... pas au point de dépenser des milliers de $ pour me rendre sur place me griser des bruits, des effluves, des parfums ni des ambiances qu'elle sait susciter mais je rate rarement Qualif et GrandPrix à la télévision... avant Gilles Villeneuve, je suivais la F1 à travers les journaux, les magazines sportifs, où je collectionnais des centaines de photos afin de me monter des scrapbooks où je suivais les carrières et hauts-faits de mes idoles de jeunesse...

Les Ickx, Stewart, Brabham, Beltoise, Fitipaldi, Andretti (le Grand-Père), Lauda, Lafitte, tous occupaient mes pensées et représentaient ces destins que je suivais presque pas à pas...

Une expression nous était même attribuée quand nous avons commencé à conduire, mon frère et moi... on nous surnommait "les Fangio", de Juan Manuel Fangio (1911-1995), le tout premier grand champion de ce sport.

Ensuite est arrivé le moment où l'engouement grandissant a poussé la télévision à nous présenter quelques GP au début pour enfin avoir droit à la saison entière où nous pouvions suivre les exploits de notre idole nationale.

L'histoire du GP du Canada est d'ailleurs très ancrée dans ma vie au pays. Nous y sommes arrivés en 1963, j'avais 2 ans, et la F1 a commencé à exister ici dès 1967. Le Grand-Prix du Canada a eu comme domicile Bowmanville en Ontario et Saint-Jovite au Québec jusqu'en 1978, année à partir de laquelle Montréal est devenu le domicile régulier sur l'Île Notre-Dame, circuit baptisé le Circuit Gilles-Villeneuve dès le jour de son terrible accident en 1982.
Mais voilà. Après une première absence en plus de 30 ans en 2009, le Granp Prix du Canada est censé revenir en ondes en 2010. Selon des pourparlers et des ententes à être conclues entre Bernie Ecclestone (le Monarche), les gouvernements Municipal (Montréal), Provincial (Québec) et Fédéral (Canada), le Canada doit récupérer sa course au sein du calendrier de la Formule 1.
Et là, ma passion, ma fibre de fervent partisan vibre toute de travers. Et elle s'objecte.
Sans avoir à citer quelque raison que ce soit, sans avoir à épiloguer sur les motifs qui devraient empêcher que de telles ententes aient bien cours, le tout étant d'une évidence indéniable et qui saute tellement aux yeux, j'en suis à me demander comment on peut, en 2009, avec l'état de la Planète, des finances mondiales, de l'économie, de l'environnement et même de l'HUMANITÉ elle-même (quand on sait tous ceux qui meurent pour des raisons aussi STUPIDES que le manque d'eau potable et de salubrité dans le quotidien) alors qu'on sait très bien le peu de moyens nécessaires à enrayer toutes ces misères et injustices... je me demande simplement comment on peut envisager engager des deniers publics dans le simple but d'engraisser des industries quelle qu'elles soient et d'enrichir des gens qui le sont déjà tellement que même leur sens des réalités est totalement déboussolé...
Si seulement l'humain pouvait se donner un nouveau genre...


I was chating about my blog with a Californian friend today and I was telling him how I didn't quite know what to say, put, tell in it, what subject to touch or to avoid...

When it hit me in the back of the head... like my mother sometimes did...

To walk at writer's pace...
That was the original idea...
so...

I am quite the Formula 1 races fan... a fan, not a fanatic for I would never spend the thousands of $ needed to attend at a race, never breathing in the effluvia, the perfumes, the ambiances the world of professional racing brings... but I will almost never miss a duet Qualifying-GrandPrix weekend on TV.

Before Gilles Villeneuve, I used to follow the sport through newspaper and magazine clippings, building Scrap Books about my teen idols.

The Ickx, Stewart, Brabham, Belsoise, Fitipaldi, Andretti (GrandPa), Lauda, Lafitte, they all filled my thoughts and dreams with perfect destinies that I almost scrupulously followed like a groupie.

As my brother and I started our own street car driving "careers", our parents gave us a nickname... "Fangio" they called us for Juan Manuel Fangio (1911-1995) the first ever Great Formula 1 Champion.

Then, as it gained in popularity (I guess we're a bit slower then the rest of the world when it's about sports other then curling, american football and hockey), we started to have access to GrandPrix on TV. Slowly at first then entire seasons.
Actually, the history of the Canadian GrandPrix is linked to my own story in this great country of ours. We got here in 1963, I was 2 years old. The Canadian GP started in 1967 in Bowmanville Ontario then Saint-Jovite Québec up to 1978 where it moved to Montréal's man made Île NotreDame on a racing circuit baptised "Circuit Gilles-Villeneuve" in 1982 after his terrible accident in Zolder, Belgium.
Still, after 32 years of presence, the Canadian GrandPrix was not for the first time and might be back in 2010. According to the medias, talks are ungoing between the "mighty king" Bernie Ecclestone, the Municipal (Montréal), Provincial (Québec) and Federal (Canada) governments so that canadians can have their place back in the great Formula 1 calendar.
It is there that they play on my heart-strings and turn my passion and convictions all askew.
It is there that I humbly want to object !

Without having to cite any reason whatsoever, without having to expatiate on the reasons that should prevent such agreements have underway, the whole being to obvious so obvious, I'm wondering how one can, in 2009, with the state of the Planet, global finance, economy, environment and the HUMANITY itself (when we know all who die for reasons as STUPID as the lack of clean water and sanitation in daily life), whereas we know very little means necessary to eradicate all this misery and injustices I naively wonder how they can consider commiting public funds for the single purpose of finishing industries too lucrative (whatever they are) and wealth for people who are already so that their sense of reality is totally desoriented or even absent.

If only Man could give itself a new Kind...

jeudi 13 août 2009

Le début - The Start


Je ne me promets pas de venir ici quotidiennement mais quand même... disons que j'en ai marre de me parler tout seul et que comme beaucoup d'autres, le WEB donnant accès au monde (en virtuel) et à tant d'yeux et d'oreilles...
je ne crois pas non plus que ma foi fera loi... mais pour avoir lu beaucoup d'autres Blogs, je ne crois pas être insignifiant non plus.
Pour être honnête, l'idée m'est venue de American Irish... et convaincu par un nouvel ami (Derrick) croisé sur un autre site, me voici parmi les Bloggers de ce monde.

I don't promise myself to come here daily but still... let's just say that I'm sort of fed up with talking to myself and like so many others, the Web giving access to so many eyes and ears...
I don't pretend either that my thoughts will be legion... but after reading so many other blogs, well... I know I won't be insignificant.
To be honest, the Idea came from American Irish... and convinced by a new friend (Derrick) met on another site, well, here I am amongst the Bloggers of this world.