dimanche 25 octobre 2009

Triste Pêle-Mêle - As the world turns



Ces jours-ci, j’aurais envie de faire tout plein de montages photos et de les afficher ici comme je l’ai déjà fait…
Ceux que j’ai appelés les pêle-mêle.
Ces derniers jours, ils auraient mentionné d’autres meurtres et meurtriers, d’autres incendies criminels, d’autres attentats à la bombe, d’autres soldats tués, d’autres injustices et criminels à cravate…
Ils auraient fait référence à d’autres arnaques et scandales, notamment ceux qui secouent la ville de Montréal, les gouvernements provincial, le sempiternel et inutile fédéral et l’omniprésent et trop coûteux municipal.
Ils auraient montré quelques visages de malfrats, des mines patibulaires, des airs bêtes de cons qui se sont encore une fois sentis supérieurs et ont abusé d’autrui.
Et puis j’ai pensé commencer une série fiction à épisodes que j’aurais publiée à raison d’un par semaine.
Un truc policier du genre qui me défoulerait à fond…
Je vais sûrement le faire quand même… mais avant…
L’Homme me déçoit de plus en plus… et m’écoeure même désormais plus souvent qu’avant. Peut-être que c’est parce que je vieillis. Peut-être que je suis moins patient, moins endurant, moins je-m’en-foutiste qu’avant. Peut-être que c’est vraiment parce qu’il est en train de vraiment devenir plus con avec le temps qui passe…
Mais quand on se regarde, quand on voit, quand on apprend et qu’on sait, quand on constate, on réalise à quel point tout est tordu.
Vous qui me lisez –je ne sais pas qui vous êtes mais je sais que vous me lisez- vous devez bien vous demander pourquoi j’ai baptisé ce blog Observations au pas de l’écrivain… vous devez vous demander "Mais que peut-il bien observer ? Que veut-il bien observer ?"
Ne vous inquiétez pas, j’observe. Je regarde. Et en général, je peins et décris mes constatations dans une fiction parfois policière, parfois fantastique, parfois science-fiction et même parfois poétique.
Mais là… là… je ne peux pas…

Nous m’écoeurons vraiment trop.
Une fiction écrite aujourd’hui tiendrait trop du célébrissime Orange Mécanique de Stanley Kubrick dont le protagoniste cette fois s’en prendrait à une seule cible… ceux que les médias appellent gentiment les Criminels à Cravate.
Ils sont les nouveaux visages de l’avilissement de l’homme par l’homme… de l’esclavage autorisé et réglementé… de l’exploitation des masses… les abuseurs publics… ils sont souvent élus… choisis…ou imposés… et j’aurais pu en montrer beaucoup plus… des plus anonymes mais tout aussi perfides… les PDG des grandes banques et certaines grosses compagnies… le PDG d’Hydro Québec qui surfacture ses clients tout en avouant des centaines de millions de dollars de surplus qu’il souhaite distribuer parmi ses amis… les anciens PDG d’Airbus et de la Caisse de Dépôt et de Placements du Québec avec leurs parachutes dorés… et tous ces milliardaires qui sont leurs amis et qui leur offrent des croisières et des vacances sur leurs immenses yacht.
Nombre de révolutions ont voulu nous débarrasser d’un pouvoir prétendument octroyé "de droit divin"… a-t-on fait tout ça pour remplacer ces aristocrates tortionnaires par des persécuteurs roturiers ?
Après avoir tout dénaturé –religions, systèmes politiques, sociaux et économiques, la planète elle-même- l’Homme ne souhaite-t-il pas tout simplement venir à bout de toutes les ressources et de tout dévaster ?


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These days, I’d feel like making all sorts of photo collages and post them in here as I did once or twice.
Those I called “sad photo display” and “as the world turns”.
These days, they would have mentioned many other murders and murderers, other arsons and arsonists, other "Improvised Explosive Devices", other dead soldiers, other injustices and “shirt & tie criminals” as we now call them in French Canada.
They would have referred to other frauds and scandals, notably those that seriously rock the city of Montreal, several provincial governments, the perpetual useless and overbearing federal government and the overly costly municipal one.
They would have shown thugs and crooks, sinister faces, cunts and fatheads that have once again granted themselves the right to abuse others.
I even thought of starting a fiction posted in here in episodes, like a series, say once a week.
Something a bit thriller, detective-like that would allow me to let off steam…
I will surely do it anyways… but first…

Man (with a capital M) deceives me more and more… and sickens me more then ever.
Maybe it is because I get older everyday. Maybe I don’t have as much patience as I used to. Maybe I’m weaker and more sensitive. A whole lot less "I-don’t-give-a-damn-anymore" that’s for sure.
Just have to watch and see, learn and know, just have to ascertain, and you’ll realize to what point everything is twisted.
You who read me (I don’t know who you are but I know you do read me) you must be asking yourself by now why I named my blog “Observations at writer’s pace”? You must definitely wonder "What does he want to observe? What can he observe?"
Don’t worry, I observe. I look and watch.. and in general, I paint and translate my observations in a fiction sometimes thriller, sometimes fantastic, sometimes sci-fi and even poetic at times.
But for the time being, for now, I can’t…
We sicken me way too much.
A fiction wrote today would only sound and look like the Stanley Kubrick’s most famous A Clockwork Orange where my protagonist would take it out on only one target… those the media gently call the “shirt and tie criminals”
They are the new faces of degradation of men by men… of authorised and regulated slavery… of mass exploitation… of public abusers… they are often elect… chosen… or imposed… and I could have shown so many others… others more anonymous but no less treacherous… all the big CEOs of banks, car companies, Enron, Worldcom, Lehmann brothers… the CEO of Hydro Québec who over bills customers and declares hundred of millions in capital surplus he wants to distribute at his own will… the former CEOs of Airbus and the “Caisse de Dépôt et de Placement du Québec” and their severance pays, their golden parachutes… all their billionaire friends and their yachts on which they all get free cruises and promenades.
How many revolutions to get rid of a so called “god given” power and authority… did we do it all for nothing and just to replace those aristocratic torturers by commoner tormentors ?
After he will have distorted it all (religions, political, social and economic systems, the planet itself) will Man not cease until he simply will get the better of all resources and have devastated everything?

1 commentaire:

Antoine a dit…

Je suis plus que d'accor avec ce texte absolument véridicte...
Moi meme l'être humain me dégoute a un certain point et j'ai de la difficulter a comprendre pour quoi nous avons pas encore changer et evoluer il serais asser temps que nous fassion quelque chose d'utile ...