mardi 29 septembre 2009

Plus qu'un simple visage - More then just a face


Even so much more then just a Pretty Face

Ce matin-là - That morning

Ce matin-là, je me suis réveillé une bonne demi-heure avant que ne retentisse la sonnerie de mon radio-réveil placé à quelques pas de mon lit. C’est un vieux truc que j’ai piqué dans un roman de John le Carré qui ne laisse pas l’alternative de l’éteindre et de se rendormir, ce deuxième sommeil étant plus profond, plus intense et aussi plus risqué.
Surtout que cette journée ne pouvait subir aucuns retards.
Je devais me rendre à l’aéroport pour rencontrer un dénommé Colby, chargé de projet dans une jeune firme états-unienne oeuvrant dans le milieu du cinéma.
À mon insu, mon copain avait gravé un de mes scénarii sur disque et leur avait envoyé. Une histoire fantastique légère, un peu humoristique.
On l’avait retenu et je devais discuter avec ce Colby des termes d’une éventuelle entente. Ma toute première rencontre de pré-production.
Nul besoin de dire que j’étais nerveux.
D’accord, la firme, tout comme son émissaire, était jeune, mais pouvait quand même se vanter de quelques réalisations conduites jusqu’au Festival de Films de Sundance.
Un stress stimulant, certes, mais quand même…
Durant ces semaines de tractations, j’ai eu beau tout faire, tout tenter, Olivier, mon copain, s’était montré bien plus excité, bien plus anxieux, bien plus chiant que moi.
Par chance que le bougre savait se faire pardonner. Comme ce matin-là. À peine mes sens en éveil, je me suis senti agréablement happé par l’odeur du café frais.
Il s’était réveillé en premier, ne se doutant pas que j’allais devancer le tintamarre électronique.
Du haut de mon promontoire -la chambre étant construite comme une mezzanine à demi masquée par le placard d’entrée- je l’ai aperçu. Il était attablé, dans la salle à manger, et m’a renvoyé un regard souriant et nerveux. Comme s’il se sentait coupable de m’avoir tiré de mon sommeil avant l’heure.
Je me suis levé, ai descendu les trois marches, me suis avancé vers lui feignant une humeur incertaine, me suis rendu jusqu’à lui, ai posé une main sur son épaule… pour m’agenouiller et l’embrasser tendrement.
J’étais heureux. Je voulais qu’il le sache. Aussi, j’étais fier de lui. De nous. De la confiance qu’il avait en moi. De tout ça. Même de Colby et de sa jeune compagnie de productions. J’étais même fier de l’appellation « International » de notre petit aéroport.
J’étais fier. Cette journée là, rien n’allait se montrer à mon épreuve.
J’étais persuadé que tout ce que j’allais projeter, tout ce que j’allais entreprendre, tout ce que j’allais entamer allait s’avérer faisable et accessible.
Et sous ses airs d’enfant pris la main dans le sac, Olivier se montrait plus séduisant que jamais. À cet instant précis, je l’aimais plus que je ne l’ai ressenti depuis notre rencontre.
Le monde n’allait plus pouvoir nous résister.
J’ai lâché mon étreinte, il s’est levé, m’a versé un café, est revenu s’asseoir et en silence, presque cérémonieux, nous l’avons dégusté en duo comme s’il représentait le premier du reste de notre vie, le prélude à une vie extraordinaire faite de réussites, de moments tout aussi géniaux que celui que nous étions en train de vivre.
Mais il fallait justement la commencer cette journée. Je me suis levé pour me diriger vers la salle de bains quand la sonnerie de mon réveil matin, que j’avais oublié d’éteindre, s’est mise à hurler sa sérénade électronique.
Je me souviens avoir regardé Olivier.
Comme si je le suppliais de ne pas appuyer sur le bouton, de me retenir, de m’empêcher de remonter dans la chambre...
J’ai fini par tuer cette horrible cacophonie...
...et me suis réveillé sur mon lit, dans mon loft vide et dénué du parfum de café frais.


An old trick I stole from a John le Carré novel was to place the alarm clock a few feet from the bed so that leaves not the alternative to hit the snooze button and go back to sleep, this second sleep being deeper, more intense and also more risky. Yet, it made no difference that morning because I woke up a good half hour before it resounded.
Thankfully since that day could not suffer any delays.
I had to go to the airport to meet a man named Colby, project manager in a young American firm involved in the film industry.
Without my knowing it, my boyfriend burned one of my screenplays on a disk and sent it. A light yet a bit humoristic science-fiction story.
They retained it and I was supposed to discuss the terms of an eventual agreement with this Colby guy. My very first pre-production meeting.
Needless to say I was nervous.
Admittedly, the firm, as its emissary, was young but could still boast about some achievements that led to the Sundance Film Festival.
A stimulating stress, of course, but all the same...
During those weeks of negotiations, despite all my efforts, all my attempts, my boyfriend Olivier had shown much more excitement, more anxiety, more of a pain than myself.
Luckily the chap knew how to be forgiven. Like that morning. As soon as my senses awakened, I felt pleasantly caught by the smell of fresh coffee.
He woke up before me, not suspecting I would forestall the electronic ruckus.
From my promontory (my bedroom being constructed as a mezzanine half hidden by the entrance closet) I saw him. He was sitting in the dining room and sent me back a nervous glance and a grin as if he was embarrassed to have wakened me up before it was time.
I got up, descended the three steps, walked towards him feigning an uncertain mood, went up to him and put a hand on his shoulder... to finally kneel and gently kiss him.
I was so happy. I wanted him to know it. Also, I was proud of him. Of us. Of the trust he put in me. Of all this. Even of Colby and his youthful production company.
I was even proud of the designation "International" to our little airport.
I was self-righteous. That day, I was unfailing.
I was convinced that everything I would plan, everything I would undertake, everything I would start would be feasible and accessible.
And looking like a child caught with his hand in the bag, Olivier was more attractive than ever. At this very moment, I loved him more than I've felt since we met.
The world would no longer be able to resist us.
I let go of my gentle grip, he got up, poured me a cup, came back, sat and in silence, almost ceremonial, we drank as if this coffee represented the first of the rest of our life, the prelude to a road made of extraordinary successes, of moments just as brilliant as this one.
Except that it was time to start that day. So I got up to head towards the bathroom when the alarm clock that I had forgotten to turn off started screaming its electronic serenade.
I remember looking at Olivier.
As if I begged him not to press the button, to just hold me, to keep me from climbing back in the bedroom...
I finally killed that horrible cacophony…
…and woke up on my bed in my empty loft devoid of the perfume of fresh coffee.

vendredi 25 septembre 2009

Solitudes


La saison a changé.
L’équinoxe est passé.
Le vert a déjà commencé à passer à des teintes flamboyantes.
Il reste une, peut-être deux tontes de pelouse.
Il faudra troquer la tondeuse pour les pelles et la gratte.
Sans avoir oublié de remplir bon nombre de gros sacs oranges de feuilles mortes et branches tombées.
Et puis, ce sera le froid, la pluie, les premiers flocons, l’hiver.
Routine annuelle, sempiternelle rengaine de la terre qui tourne… qui tourne autour du soleil…. qui tourne le dos au soleil…
Je commence déjà à me remémorer ces moments glorieux où chaque promenade, chaque marche, chaque déplacement, me faisait croiser des gens heureux, souriants, réjouis de la belle saison, de ses apports vitaminiques, énergétiques.
Je commence déjà à regretter mes sandales, mes pantalons trois quarts, mes gaminets, mes chemises à manches courtes.
Je commence déjà à me rappeler mes promenades sur les plages, sur les bords de l’eau.
Les gens sont retournés au boulot. Ils ont repris leur train de vie productif, professionnel, scolaire, obligatoire.
Statistiquement parlant, les dépressions ressurgissent.
La tristesse, négligée le temps qu’a duré le soleil, reprend son règne pitoyable. Comme une ennemie s’introduisant lâchement, tirant avantage de l’absence de l’indispensable allié.
Peu à peu l’humain se blottira derrière un rempart textile, parfois véritable blindage, montrant des silhouettes uniformes, rembourrées, molletonnés, impersonnelles, anonymes dont mon regard se détournera.
Et il cherchera.
Il scrutera le ciel pour cet avion qui ne se pose pas.
Il scrutera l’horizon pour ce bateau qui n’accoste pas.
Il scrutera ces paysages transformés à la recherche d’un point de repère familier.
Et il trouvera. Enfin.
À travers la tourmente et les métamorphoses, mon regard se soudera à ce seul ancrage permanent ou au tangon qui le rassure et le réconforte.
La tendre couleur de tes yeux.
Là où je veux éternellement me noyer sans désir d’être secouru.

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The season has changed.
The equinox has past.
Green has already begun to give way to more flaming colors, to bright reds, oranges and yellows.
There is one, maybe two lawn mowing left.
Then it will be time to swap the mower for shovels and ice scrapers.
Without having forgotten to fill many large orange bags of fallen leaves and branches.
And then, it will be the cold, the rain, the first flakes, winter. Yearly habit and perennial refrain of the earth’s revolutions... turning around the sun.... turning its back to the sun...
I'm already starting to be reminiscent of those glorious moments where every step, every walk, every ride allowed me to meet happy smiling people, people who were glad for the summer, for its vitamin intake, its energetic contribution.
I’m beginning to regret my sandals, my Bermuda shorts, my t-shirts, my short-sleeved shirts.
I'm already lead up to think about my past walks on the beaches, on the banks of the River.
People have returned to work and resumed their productive lifestyle, professional, academic, compulsory.
Statistically speaking, the return of melancholy and depressions.
Neglected the time summer lasted, the sadness resumes its pitiful reign. Like a cowardly enemy taking advantage of the absence of the warm ally to impose its intrusion.
Gradually humans will nestle behind a textile rampart, sometimes real armour, showing monotonous, padded, asexual, anonymous silhouettes from which my gaze will turn away.
And it will seek.
It will scan the sky for that plane which lands not.
It will scan the horizon for that ship that docks not.
It will scan these transformed landscapes in search of a familiar landmark.
And it will succeed. Finally.
Through the turmoil and metamorphosis, my eyes will rejoin with the sole anchorage that reassures and comforts.
The sweet color of your eyes.
Where I want to drown forever without any desire of rescue.

Comme un X-Files terrestre - Like an earthbound X-Files


La distribution de Fringe - The cast of Fringe


Je ne prétends pas être un critique de cinéma ni de télévision, mais je dois dire que depuis les X-Files, s'il est une émission fantastique qui a su captiver mon esprit et mon intérêt, c'est Fringe, de la FOX TV.


Les ambiances y sont parfaites, les personnages superbes, bien écrits, crédibles et admirablement campés par une distrubution hors pair.


Encore une fois, sans être un spécialiste, si les auteurs (J. J. Abrams, Alex Kurtzman et Roberto Orci) savent éviter les mêmes pièges dans lesquels est tombée la série X-Files (pseudo dramaturgie et lourdeur politiques), elle devrait connaître de bien plus nombreuses années de succès.


Également, la teneur terrestre des intrigues permettra sûrement d'éviter la redondance de clichés et forcera ses auteurs à extrapoler plus largement sur le caractère humain des événements enquêtés.


Déjà, après la première saison, on nage en plein délire multi-dimensionnel tout à fait original et, à mon humble avis, tout à fait génial.


On se croirait revenu dans cette autre série culte que j'ai tellement vénérée en noir et blanc et en couleur : Au-Delà du Réel.


Longue vie à Fringe.


En espérant que le succès ne montera pas à la tête de ceux qui en vivent et que la gourmandise exacerbée ne la fera pas disparaître comme c'est arrivé avec Friends, une autre série culte.





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I do not want you to believe I am some sort of a film or television critic, but I must say that since the X-Files, if there has been a sci-fi program that has captivated my mind and my interest it is Fringe of the FOX TV network.


The atmospheres depicted are perfect, the characters are great, credible, well written, believable and brilliantly portrayed by an outstanding cast.


Again, I am not an expert, but in my opinion, if the authors (J. J. Abrams, Alex Kurtzman and Roberto Orci) know how to avoid the same pitfalls where the X-Files ended up (pseudo drama and political complexities) it should entertain us for many more successful years.


Also, the earthbound content of the plots will surely avoid them the redundancy of clichés and force them to extrapolate more broadly on the human nature of the investigations.


After only one season, they already have us swimming in a multi-dimensional delirium totally original and in my humble opinion again, absolutely awesome.


It's like being back watching that other cult series that I so revered in black and white and in colour : The Twilight Zone.


Long live Fringe.


Also hoping that success will not go to the heads of the team members and that greed will not make it disappear as it happened with Friends, another cult series.

lundi 21 septembre 2009

Jason Préfontaine

Jason Préfontaine
Parfois il arrive qu'un événement, un hasard, une simple image, une chanson nous projette en arrière et nous fait revivre un souvenir ou simplement rappeler quelque chose qu'on a vu, une personne connue, un endroit visité.
C'est mon cas aujourd'hui.
Or ce souvenir qui me revient bizarrement est le slogan d'une pub télévisée. Je ne me rappelle pas si elle était états-unienne, canadienne anglaise ou française.
Le slogan choc disait : "Personne ne rêve de devenir un junkie quand il est enfant !".
Nul besoin de m'étendre sur son contenu. À lui seul, le message suffit.
Et ce qui me la ramène à l'esprit, à coup sûr, c'est cette découverte totalement par hasard d'un talent.
D'un homme de talent.
En réalité, un jeune homme de grand talent. Déjà.
Jason Préfontaine.
Auteur, compositeur, interprète et musicien.
Tandis que j'écris ces quelques lignes, sa musique me berce et me fait voyager et taper du pied et réfléchir et...
Donnez-lui un moment de votre vie.
Consacrez-lui une écoute attentive. Des voix. De la sonorité. De la musicalité. De la technique. De la maîtrise.
À la fin de notre chemin, de notre temps alloué ici-bas, nous ne représentons en fait que la somme des gens rencontrés, croisés, fréquentés, connus, parfois même affrontés. Avec leurs apports, leurs prélèvements, le positif, le négatif.
J'aimerais qu'il y ait plus de Jason Préfontaine. J'aimerais que nous puissions être plus nombreux à en connaître un. À en croiser un. Que chacun d'entre nous ait le sien propre. J'aurais aimé avoir connu le mien bien avant aujourd'hui.
Je me demande à quoi Jason Préfontaine rêvait étant enfant ?
Quant à moi, je réalise là, maintenant, ici avec vous, que petit, je rêvais à Jason Préfontaine !

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Sometimes a random event or decision, an image, a song can bring us back and allow us to remember a precise souvenir or simply summon back something we have seen, someone we have met, some place we have visited.
It is my case today.
And this souvenir that rushed back is oddly enough a TV commercial's slogan. I can't figure out if it was from the USA, anglo or french Canada.
I can still feel the blow : "No child wishes to grow up to be a junky someday !"
No need to expand on the content.
And what brings this back, for sure, is the discovery by chance of a talent.
Of a man of talent.
In reality, a young man of immense talent. Already.
Jason Préfontaine.
Author, composer, interpret, musician.
In fact, as I am writing these words, his music gently rocks me, makes me travel and beat the time and think...
Spare him a moment of your time.
Give him your attentive listening. Of the voices. Of the sound. Of the musicality. Of the technique. Of the mastery.
At the end of the road, of our time allowed on this earth, we are but the sum of the people we met, those we associated with, those we crossed path with, even those we confronted and fought. With all they brought us and took, the positive, the negative.
I wish there were a lot more Jason Prefontaine. I wish we were more to meet one. I wish that each and everyone of us could have his own.
I wish I met mine long before today.
I wonder what Jason Prefontaine dreamt of being as a child ?
As for me, I come to realize right here right now that, as a child, I dreamt of Jason Prefontaine !

vendredi 18 septembre 2009

Triste pêle-mêle - Sad photo display

Je me contente d'afficher un pêle-mêle des choses qui sont venues me chercher cette semaine... comme elles sont malheureusement toutes négatives (certaines même catastrophiques - notamment les continuelles et INUTILES pertes humaines en Afghanistan), j'espère que le défoulement me permettra de passer à autre chose de plus constructif et gai (sans jeu de mots).

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For now, I will just post a photo-display of the events that got to me this past week... since they unfortunately all refer to something negative (some even catastrophic - notably the perpetual USELESS human death toll in Afghanistan), I hope that this letting off steam will allow me to move to more constructive and happier thoughts.


mardi 15 septembre 2009

Patrick Swayze

Pour ceux qui veulent se rappeler

For those who wish to remember

Dirty Dancing

lundi 14 septembre 2009

Un autre départ - Another one leaving us





Patrick Swayze (18/08/1952 - 14/09/2009)

Pensons-y un peu - Food for thoughts




Récemment, je lisais un document trouvé par hasard sur le net -que je vais tâcher de retrouver pour référence- qui disait que stastiquement parlant, 92 % des pédophiles (prédateurs sexuels) déclarés sont des hommes hétérosexuels qui s'attardent à des victimes du sexe opposé.


Bon nombre d'entre eux sont d'ailleurs issus d'un environnement familial hétérosexuel dit traditionnel, soit avec un père et une mère.


En y pensant bien, 99.999999999 % de tous les non-hétéro avons été élevés par des parents 100% hétérosexuels sous le modèle papa-maman.


Alors, je vous le demande, qu'y aurait-il de mal à voir ce que montrent ces photos ?
Pense-t-on vraiment qu'on peut faire pire ?




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Recently, I read a document found by accident on the net (that I will try to find again to post it here as a reference) which said that statiscally speaking, 92% of pedophiles (sexual predators) were heterosexual men attracted by victims of the opposite sex.


A huge portion of them come from a (so-called) traditionnal heterosexual family environment, that is with a father and a mother.


Come to think of it, 99.99999999% of all of us, non-heterosexuals, were also raised by 100% hetorosexual parents under the same father-mother pattern.


So, I am asking you, what would be wrong with these pictures ?
Are we so bound to do worse ?

mercredi 9 septembre 2009

C'est ma PRÉFÉRÉE / This is my VERY BEST

Une publicité africaine - An african commercial

samedi 5 septembre 2009

Oooooops ! I did it again !

J’ai toujours cru et prétendu avoir une volonté de fer… d’acier même.
Je m’en suis d’ailleurs plus d’une fois vanté. Par monts et par vaux.
Toutefois, je ne sais si c’est à force de lire le blog de American Irish ou bien à force d’images martelées et bombardées à la télévision, au cinéma, sur le net et partout ailleurs ou seulement à force d’imaginer, de souhaiter le retour de la plénitude dans mes alentours.
Vraiment, je n’en sais rien.
Reste que le résultat est là et que j’ai craqué.
Après près de trois ans de disette et d’abstinence, j’ai repris goût au chat… pas l’animal –bien qu’un petit félin à câliner me ferait peut-être le plus grand bien- mais le tchatt… au Québec, on dit clavardage… j’adore… bavardage via un clavier... clavarder.
Bref, le système a retrouvé la faille dans ma carapace, s’est sournoisement frayé un chemin et a fait flancher ma volonté… pour peut-être me rendre à nouveau vulnérable.
Oui, vulnérable.
Carrément.
Voyez-vous, je me nourris des autres. Je l’avoue. Je suis accroc au social, aux autres. Ils sont même source intarissable d’inspiration.
Affectivement, je suis aussi ce qu’on pourrait appeler un grand naïf et bien que je ne tombe plus dans les panneaux usuels, bien que j’apprenne de mes erreurs et répète rarement les mêmes –soyez certains que j’aurais préféré dire jamais-, bien que je ne trébuche plus sur les obstacles les plus évidents, les plus grossiers, il peut m’arriver de manquer de discernement devant des filous plus rusés, quand les ruses sont plus floues, quand les stratagèmes en sont vraiment. Quand l’homme se montre l’égal de ce qu’il sait être dans mes cauchemars.
Superbe, désirable et tout à la fois venimeux, mortel.
Mais vulnérable aussi quand il s’agit de croiser le verbe et le chemin d’êtres d’exception.
Car il en existe de ceux-là aussi.
Sûrement même –dieu merci- plus encore que de ces perfides nauséabonds, mais plus discrets, effacés, comme dissimulés.
Qui se laissent désirer, courtiser, approcher et apprivoiser.
Vulnérable aussi parce que l’inaccessibilité est toute aussi néfaste, voire même encore plus dommageable que l’inexistence.
Sentir le bonheur parfait à portée de main sans espoir concret ni réaliste de le toucher, de s’en emparer à bras le corps, de pouvoir y plonger tête baissée et s’abandonner à lui, à tous ses bienfaits est cent fois, mille fois pire que son absence totale.
Le soleil est là, mais caché derrière une épaisse couche de nuages qu’on sait plantés là pour une, voire plusieurs saisons.
D’autant plus que cette fois-ci, je clavarde à l’international. Déjà, j’ai des liens intéressants et stimulants avec le Royaume Uni, l’Italie (plus particulièrement la Sicile, un de mes pays d’origine), l’Australie, l’Égypte.
Le monde est décidément si vaste… et si petit à la fois.
Les gens sont décidément si loin… et si près.
Et entre vous et moi, je suis un peu content de ne pas être en mesure de faire des folies en ce moment. De perdre la tête. D’être purement impulsif.
Parce que si je pouvais m’écouter, sans vouloir brusquer les choses, sans vouloir trop en dévoiler ni faire peur à qui que ce soit (sic), je crois que je prendrais l’avion pour downtown Dallas Texas.
Cet endroit me semble en ce moment absolument magnifique et giron d’un bien-être incroyable.

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I have always believed and claimed to have a will of iron ... steel itself.
More then once have I even been boastful about it. Sometimes against all odds.
However, I do not know if it was by dint of reading American Irish's blog, by hammered and bombarded images on television, movies, all over the internet and everywhere else for that matter or only by power of imagining and desiring so much the return of fullness in my life... really, I do not know... but the result is the same as I cracked.
After nearly three years of scarcity and abstinence, I let my taste for chatting return and once again I enjoy the virtual conversations with fellow humans.
In short, the system has discovered the flaw in my shell, surreptitiously found its way in and made my will falter ... to maybe make myself vulnerable again.
Yes, vulnerable. Totally.
You see, I get my energy from human and social contact. I confess. I am addicted to people. They are even an inexhaustible inspiration.
Emotionally, I am also what one might call naïve and although I no longer fall for the usual traps, although I learn from my mistakes and rarely (believe me, I would have preferred to say never) repeat the same ones, although I do not stumble on the most obvious obstacles anymore, lack of discernment still is possible in front of more crafty crooks or when the tricks are more blurred, when stratagems really are stratagems. When the man shows himself equal to what he’s capable of in my nightmares.
Magnificent, desirable yet poisonous and deadly.
But also vulnerable when it comes to cross the path of exceptional people.
For there still are of those.
Surely even (thank god) more then the treacherous nauseating ones, though more discrete, almost in hiding.
Who let themselves be desired, courted, approached then tamed.
Vulnerable also because inaccessibility is equally if not more damaging than non-existence.
Feel the perfect happiness at hand but hopelessly unattainable, impossible to embrace.
To be unable to plunge head-on and surrender to him and all his benefits is a hundred, a thousand times worse than total absence and lack of.
The sun is there, but hidden behind a thick layer of clouds that are known for standing there for one even several seasons.
Especially since this time, I chat online internationally. Already, I have some interesting and challenging links with the United Kingdom, Italy (especially Sicily, one of my home countries), Australia, Egypt.
The world is decidedly so vast yet so small.
People are definitely so far yet so close.
Between you and I, I'm just happy not to be able to splurge for the time being because if I could listen to myself, without wanting to rush anything and not wanting to reveal too much or scare anyone (wink), I think I'd take a plane to downtown Dallas, Texas.

Because right now, this place appears as a magnificent bosom of well being and warmth.

jeudi 3 septembre 2009

Juste un rappel - Just a reminder

Quand les Hommes vivront d'amour

When Mankind will live out of Love (traduction libre)

Raymond Lévesque

mercredi 2 septembre 2009

Une pensée pour eux - I feel so much for them

Aujourd'hui le 4 Septembre 2009, la nouvelle est tombée... les incendies californiens (comme l'étaient ceux en Grèce cette année) sont d'origine criminelle... Mais comment peut-on ?
Le pire, cé qu'ils ont tué 2 pompiers...
Mes pensées aux familles ...

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Today, the 4th of September 2009, the news came out... the 2009 California brushfires (as were those of Greece this same summer) are of Criminal origins... man made... How can someone steep to such behavior ?
The worse... they took the life of 2 Firefighters...
My thoughts and deep feelings towards their families...















Quand on pense que ça leur fait ça pratiquement chaque année maintenant...
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To think they now go through all that every other year...




De beaux Québécois - A few Handsome Québécois











Pierre Paul Alain

Je me permets de commencer ici une série que j'ai surnommée "De beaux Québécois"... les goûts étant relatifs, si jamais vous avez des noms à suggérer...
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I allow myself to start a serie that I will call "A few Handsome Québécois"... all tastes being relative and different for each of us, if you ever have some names to suggest...