La saison a changé.
L’équinoxe est passé.
Le vert a déjà commencé à passer à des teintes flamboyantes.
Il reste une, peut-être deux tontes de pelouse.
Il faudra troquer la tondeuse pour les pelles et la gratte.
Sans avoir oublié de remplir bon nombre de gros sacs oranges de feuilles mortes et branches tombées.
Et puis, ce sera le froid, la pluie, les premiers flocons, l’hiver.
Routine annuelle, sempiternelle rengaine de la terre qui tourne… qui tourne autour du soleil…. qui tourne le dos au soleil…
Je commence déjà à me remémorer ces moments glorieux où chaque promenade, chaque marche, chaque déplacement, me faisait croiser des gens heureux, souriants, réjouis de la belle saison, de ses apports vitaminiques, énergétiques.
Je commence déjà à regretter mes sandales, mes pantalons trois quarts, mes gaminets, mes chemises à manches courtes.
Je commence déjà à me rappeler mes promenades sur les plages, sur les bords de l’eau.
Les gens sont retournés au boulot. Ils ont repris leur train de vie productif, professionnel, scolaire, obligatoire.
Statistiquement parlant, les dépressions ressurgissent.
La tristesse, négligée le temps qu’a duré le soleil, reprend son règne pitoyable. Comme une ennemie s’introduisant lâchement, tirant avantage de l’absence de l’indispensable allié.
Peu à peu l’humain se blottira derrière un rempart textile, parfois véritable blindage, montrant des silhouettes uniformes, rembourrées, molletonnés, impersonnelles, anonymes dont mon regard se détournera.
Et il cherchera.
Il scrutera le ciel pour cet avion qui ne se pose pas.
Il scrutera l’horizon pour ce bateau qui n’accoste pas.
Il scrutera ces paysages transformés à la recherche d’un point de repère familier.
Et il trouvera. Enfin.
À travers la tourmente et les métamorphoses, mon regard se soudera à ce seul ancrage permanent ou au tangon qui le rassure et le réconforte.
La tendre couleur de tes yeux.
L’équinoxe est passé.
Le vert a déjà commencé à passer à des teintes flamboyantes.
Il reste une, peut-être deux tontes de pelouse.
Il faudra troquer la tondeuse pour les pelles et la gratte.
Sans avoir oublié de remplir bon nombre de gros sacs oranges de feuilles mortes et branches tombées.
Et puis, ce sera le froid, la pluie, les premiers flocons, l’hiver.
Routine annuelle, sempiternelle rengaine de la terre qui tourne… qui tourne autour du soleil…. qui tourne le dos au soleil…
Je commence déjà à me remémorer ces moments glorieux où chaque promenade, chaque marche, chaque déplacement, me faisait croiser des gens heureux, souriants, réjouis de la belle saison, de ses apports vitaminiques, énergétiques.
Je commence déjà à regretter mes sandales, mes pantalons trois quarts, mes gaminets, mes chemises à manches courtes.
Je commence déjà à me rappeler mes promenades sur les plages, sur les bords de l’eau.
Les gens sont retournés au boulot. Ils ont repris leur train de vie productif, professionnel, scolaire, obligatoire.
Statistiquement parlant, les dépressions ressurgissent.
La tristesse, négligée le temps qu’a duré le soleil, reprend son règne pitoyable. Comme une ennemie s’introduisant lâchement, tirant avantage de l’absence de l’indispensable allié.
Peu à peu l’humain se blottira derrière un rempart textile, parfois véritable blindage, montrant des silhouettes uniformes, rembourrées, molletonnés, impersonnelles, anonymes dont mon regard se détournera.
Et il cherchera.
Il scrutera le ciel pour cet avion qui ne se pose pas.
Il scrutera l’horizon pour ce bateau qui n’accoste pas.
Il scrutera ces paysages transformés à la recherche d’un point de repère familier.
Et il trouvera. Enfin.
À travers la tourmente et les métamorphoses, mon regard se soudera à ce seul ancrage permanent ou au tangon qui le rassure et le réconforte.
La tendre couleur de tes yeux.
Là où je veux éternellement me noyer sans désir d’être secouru.
----------/----------
The season has changed.
The equinox has past.
Green has already begun to give way to more flaming colors, to bright reds, oranges and yellows.
There is one, maybe two lawn mowing left.
Then it will be time to swap the mower for shovels and ice scrapers.
Without having forgotten to fill many large orange bags of fallen leaves and branches.
And then, it will be the cold, the rain, the first flakes, winter. Yearly habit and perennial refrain of the earth’s revolutions... turning around the sun.... turning its back to the sun...
I'm already starting to be reminiscent of those glorious moments where every step, every walk, every ride allowed me to meet happy smiling people, people who were glad for the summer, for its vitamin intake, its energetic contribution.
I’m beginning to regret my sandals, my Bermuda shorts, my t-shirts, my short-sleeved shirts.
I'm already lead up to think about my past walks on the beaches, on the banks of the River.
People have returned to work and resumed their productive lifestyle, professional, academic, compulsory.
Statistically speaking, the return of melancholy and depressions.
Neglected the time summer lasted, the sadness resumes its pitiful reign. Like a cowardly enemy taking advantage of the absence of the warm ally to impose its intrusion.
Gradually humans will nestle behind a textile rampart, sometimes real armour, showing monotonous, padded, asexual, anonymous silhouettes from which my gaze will turn away.
And it will seek.
It will scan the sky for that plane which lands not.
It will scan the horizon for that ship that docks not.
It will scan these transformed landscapes in search of a familiar landmark.
And it will succeed. Finally.
Through the turmoil and metamorphosis, my eyes will rejoin with the sole anchorage that reassures and comforts.
The sweet color of your eyes.
Where I want to drown forever without any desire of rescue.
The equinox has past.
Green has already begun to give way to more flaming colors, to bright reds, oranges and yellows.
There is one, maybe two lawn mowing left.
Then it will be time to swap the mower for shovels and ice scrapers.
Without having forgotten to fill many large orange bags of fallen leaves and branches.
And then, it will be the cold, the rain, the first flakes, winter. Yearly habit and perennial refrain of the earth’s revolutions... turning around the sun.... turning its back to the sun...
I'm already starting to be reminiscent of those glorious moments where every step, every walk, every ride allowed me to meet happy smiling people, people who were glad for the summer, for its vitamin intake, its energetic contribution.
I’m beginning to regret my sandals, my Bermuda shorts, my t-shirts, my short-sleeved shirts.
I'm already lead up to think about my past walks on the beaches, on the banks of the River.
People have returned to work and resumed their productive lifestyle, professional, academic, compulsory.
Statistically speaking, the return of melancholy and depressions.
Neglected the time summer lasted, the sadness resumes its pitiful reign. Like a cowardly enemy taking advantage of the absence of the warm ally to impose its intrusion.
Gradually humans will nestle behind a textile rampart, sometimes real armour, showing monotonous, padded, asexual, anonymous silhouettes from which my gaze will turn away.
And it will seek.
It will scan the sky for that plane which lands not.
It will scan the horizon for that ship that docks not.
It will scan these transformed landscapes in search of a familiar landmark.
And it will succeed. Finally.
Through the turmoil and metamorphosis, my eyes will rejoin with the sole anchorage that reassures and comforts.
The sweet color of your eyes.
Where I want to drown forever without any desire of rescue.
2 commentaires:
When I started reading this, I thought to myself, "how negative you are being about the fall and winter season." Having live in some cold places myself like Alaska, I have to say I love winter time especially when there is snow. Then I got to the end of this to find that you ended this very well with the significant other. Awesome!!! Great job keep it up!
Quand j'ai commencé à lire ceci, je me suis dit: «Comment vous êtes négatifs sur la chute et la saison d'hiver." Ayant vivent dans certains endroits froids moi-même comme l'Alaska, je dois dire que j'aime l'heure d'hiver surtout quand il ya de la neige. Puis je suis arrivé à la fin du présent de trouver ce que vous avez terminé très bien avec l'autre significatif. Awesome! Great job keep it up!
baa747...
this is poetry
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