lundi 25 janvier 2010

Haïti est sauvée !!! - Haiti is saved !!!!

     Je viens juste d'entendre ça...
     Dernière heure (VRAIMENT)...
     Après avoir observé une autre sempiternelle solenelle "minute de silence", la Conférence de Montréal (celle où sont réunis "tous ceux qui doivent sauver" Haïti) a commencé à statuer sur la marche à suivre...

     Et la voici :  Impérativement et immédiatement, bâtir une nouvelle organisation mondiale qui va chapeauter tout plein de nouvelles organisations moins mondiales qui elles vont superviser toutes les petites organisations nationales ayant pour devoir de diriger les organismes sur le terrain qui, eux, devront reconstruire Haïti...
     Par conséquent, comme tout premier cadeau au peuple Haïtien, au lieu de déplacer des équipes d'ouvriers des divers pays participants qu'on serait forcé de payer au salaire horaire minimum, on va donner du travail aux Haïtiens eux-mêmes qui eux sauront se contenter de $5 dollars par jour !  Même pas 5€... non... 5$...
     Normal... quand toutes les têtes pensantes et diplômées des centaines d'organisations de "bienfaisance" vont s'être sucré le bec, il ne restera à coup sûr que des miettes... soit 5$ par jour par ouvrier...

     Encore une fois où la piété des hommes me donne froid dans le dos et m'inspire bien de la pitié...



     It just fell out the press ! 
     Last minute info !  REALLY
    After observing the perpetual solemn "minute of silence", the Conference of Montreal (the one where are present all those "responsible" for the rebuilding of Haiti) has started to give rulings as to how things should go down.
    
     And there it goes :  Imperatively and immediately, a brand new World Organization must be built up from scratch in order to head a bunch of other new less worldly organizations which, in turn, will supervise many more national organizations that, finally, will oversee the actual work of yet even more local organizations on the actual field.
     Therefore, as the very first present to the Haitian people, instead of taking and moving entire teams of workers there (most of them unionized) from all the industrialized countries involved in the rebuilding, workers that would be paid on an hourly minimum wage (at the very least), real Haitians will be hired on the spot for a fabulous 5$ a day wage !  Not even 5€... no... 5$... a day by worker...

     Yet another time where mankind's piety gives me the shivers and inspires great pity...

Pêle Mêle - Pell-Mell

SVP notez que les photos que j'ai trouvées concernant Haïti ont toutes été prises et "postées" sur le net longtemps avant que ne tremble la terre, peu avant 17H00, mardi le 12 janv. 2010  (de magnitude 7 à l'échelle de Richter).

Please, note that the pictures I found about Haiti were all posted on the net a very long time before the earthquake hit, shortly before 7H00 PM, tuesday the 12th of January 2010 (magnitude 7 on the Richter scale).




jeudi 21 janvier 2010

Au Revoir Laraque :( - Good Bye Laraque :(

Georges,
     Ne doute jamais que tu as fait de bonnes choses...
     Ne doute jamais de ta contribution à ton sport, à ta ville, à ton origine...
     Ne doute jamais de l'impact que tu as sur tous ceux qui t'entourent et te suivent...
     Ne doute jamais...
     Quoiqu'ils disent, quoiqu'ils veuillent faire croire maintenant...
     N'oublie pas qu'on a toujours eu l'habitude ici de faire monter des étoiles dans les plus hauts firmaments pour les faire redescendre sur terre avec toute la brutalité des pires cataclysmes ! 
     Ne doute jamais de toi, Georges, parce que ce serait leur donner raison... et risquer le pire...

et si jamais t'as besoin d'un masseur, te gêne pas et fais-moi signe lol :)

    Je mets 2 photos de toi pour te rappeler que tu peux être superbe dans d'autres uniformes :)





George,
     Never doubt your achievements...
     Never doubt your contribution to your sport, your city, your home...
     Never doubt the impact you have on those around you and those who follow you...
     Never doubt...
     Whatever they say, whatever they try to insinuate now...
     Remember that here, we have the sad habit of raising people to the the highest stardom just to make them come back down with all the brutality of the worst disasters!
     Never doubt yourself, George, because it would prove them right... and make you risk the worst ...

and if you're ever in need of a personal masseur, don't hesitate to tell me so lol :)

     I've posted 2 photos just to remind you how superb you can look in other uniforms :)

mardi 19 janvier 2010

Hockey crasse - Dirty hockey

     Quand même, on est drôle comme genre humain des fois...
     On m'a souvent dit que l'ignorance était la mère de tous les vices et de toutes les injustices...
     Peut-être que si ce petit Patrice Cormier (attaquant des Huskies de Rouyn Noranda), aveuglément encensé en tant que capitaine de l'équipe canadienne de Hockey amateur (bon, déjà un petit phénomène le mec), peut-être donc que s'il s'était un peu plus intéressé à ce qui se passe dans le monde qui ne tourne pas que pour lui et que s'il avait cessé un temps de contempler la mousse dans son nombril de petit gamin, eh bien il aurait sûrement eu une chance de réfléchir avant d'asséner un coup si traître et vraiment dégueulasse (j'utiliserais des mots encore plus durs, mais ça ne ferait que norcir plus de papier) à Mikaël Tam des Ramparts de Québec.
     Je vous "post" ici le vidéo présenté aux informations locales.
     Ça me rappelle d'autres gestes déplacés et brutaux... notamment le gardien de but Jonathan Roy, fils de l'entraîneur et propriétaire des Ramparts de Québec (Patrick Roy) qui, profitant d'une bagarre générale (déjà abjecte en soi), traverse toute la patinoire et, sur la suggestion paternelle, provoque en duel et roue de coups le gardien de but de l'équipe adverse, les Saguenéens de Chicoutimi (second vidéo), qui lui est resté consciemment et volontairement passif et non-violent.
     Toutes ces échaufourées et ces bagarres, s'ils elles avaient lieu en ville,sans uniforme, dans la rue, seraient inexorablement passibles de poursuites criminelles.
     Pourquoi sous le joug du sport amateur et professionnel, ce genre de comportement est-il toléré, voire même entériné et encouragé ?
     À mon avis, ça en dit encore plus long sur nous...





     Sometimes, we are so deceiving as a race, us humans…
     I’ve often been told that ignorance was the mother of all vices and injustices…
     Maybe if Patrice Cormier (of the Rouyn-Noranda’s Huskies), blindly acclaimed as the Canadian amateur hockey team’s captain (ok, I admit, already a phenomenon, this kid), maybe (as I was saying) if he had been as interested to the international news and politics as he was of his own little baby bellybutton lint, well he would have surely thought before so cowardly (I would use harsher words but that would just fill the paper) strike Mikaël Tam of the Québec Ramparts.
     I posted the video (in French, sorry) of the news bulletin regarding that attack.
     Which sadly reminds me of another brutal attack of the same sort... notably that of Jonathan Roy, goal keeper (yes, you heard right, goal keeper) of the Québec’s Ramparts, son of the coach and owner of the said team, who, taking advantage of a general brawl and on the paternal suggestion, skated across the ice ring to provoke in a duel and attack the other team’s goal keeper, Bobby Nadeau of the Chicoutimi Saguenéens (second video), who remained consciously and voluntarily passive and non responsive.
     All these brawls and attacks, were they to happen in town, on a street, without a uniform, they would, for sure, be followed by legal and criminal actions.
     Why then under the cover of professional and amateur sports, are they tolerated, even encouraged ?
     That we can be able to authorize such behaviors, such salvage and killer attacks, that we’re able to legally “dump” goods on an already crumbling country like Haiti, that we’re able to take advantage of their situation to establish black markets of gasoline, food and even water…
     All that I say…
     Really… all that says a lot about us… as a society… as a kind… as a world…

lundi 18 janvier 2010

Le Déserteur - Boris Vian - The Deserter

Le Déserteur

(Boris Vian)

Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps

Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir

Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer les pauvres gens

C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter

Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants

Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers

Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé

Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins

Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens

Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir

S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes le bon apôtre
Monsieur le Président

Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer.



The Deserter

(Boris Vian)

Mister the President
I write to you this letter
That maybe you will read
If you can find some time

I just got through the mail
My army call-up papers
That want to send me to war
Before next Wednesday night

Mister the President
I do not want to go there
I am not on this Earth
To kill poor innocents

It’s not to anger you
But I have to tell you
My decision has been made
I’m going to desert

Ever since I’ve been born
I saw my Daddy die
I saw my brothers go
And all my children cry

My mom’s suffered enough
That she’s now in here tomb
Flouting at the bombs
Flouting at the worms

When I was a prisoner
They stole my loving wife
They stole my purest soul
And all my sacred past

Tomorrow early morning
I’ll double lock my doors
Under those dead years’ nose
I will go wandering

I’ll beg for a living
On all the roads of France
From Britain to Provence
And to all I’ll be telling

Refuse to obey
Just refuse to be part of it
Refuse to go to war
Do not accept to leave

If you’re in need of blood
Maybe you should give yours
You are the right apostle
Mister the President

But if you come after me
Warn your military police
That I will be disarmed
And they’re allowed to shoot.

(my very own translation... it doesn't not rhyme but the rythm goes with the music)

samedi 16 janvier 2010

Alexander Chase

         The peak of tolerance is most readily achieved by those who are not burdened with convictions.
*

         Les limites de la tolérance sont le plus facilement atteintes par ceux qui ne s'embarrassent pas de convictions.

Nda :  thank's Tatsus :)

vendredi 15 janvier 2010

Pensons-y un peu - Food for thoughts

Ce qui se passe en Haïti, bien que difficilement qualifiable et plus que sûrement impossible à quantifier, n’est qu’un exemple, un pur et simple exemple de ce qui nous pend au bout du nez à tous.

De par le monde.
Et je ne parle pas ici d’environnement, de réchauffement climatique ni de cataclysmes naturels d’une planète qui aime bien se venger des affronts que nous lui faisons subir.
Non.
Je parle d’avenir social. Qu’il soit socio-économique, socio politique, socio démographique, socio ce que vous voudrez.
Vous ne me croyez pas ?
Demandez aux survivants de Katrina en Nouvelle-Orléans en 2005, aux victimes du tremblement de Terre à l’Aquila, en Italie, en septembre 2009... à toutes les victimes du Tsunami du 26 décembre 2004... des coulées de boue en Amérique du Sud... du pseudo crash boursier qui s’est préparé durant le règne de Georges W.Bush et dont on paye encore les frais... demandez donc aux 2.8 millions d’états-uniens (seulement) qui ont perdu leur logement financé par une hypothèque bancaire en 2009...
Haïti a certes un besoin urgent de médecins et de professionnels de la santé... comme ils le crient dans les rues en ce moment même : « plus de médecins, moins de journalistes ! »
Mais après ?
Une fois qu’on en aura sauvé des centaines, des milliers, des dizaines de milliers même... après ?
Combien de fois encore devront-ils tomber à genoux ? Combien de fois devront-ils se faire taper sur la tête ? Et se faire déposséder de tout ce dont ils ont jamais eu et toujours rêvé ? Juste pour en revenir au sempiternel 1% de sa population utilisant et abusant de 98% de ses ressources ?
J’entendais plus tôt aux infos : « Le premier ministre du Canada n’en fait vraiment pas assez... il devrait se mettre plus en avant... faire comme Obama qui passe à la télévision au moins une fois par jour pour faire un point, une conférence de presse... »

Mais bon dieu ! Tous ces journalistes et ces politiciens, tous ces universitaires, ne sont-ils allés si longtemps à l’école que pour nous servir de pareilles insanités ?
Mais pense-t-on vraiment « en haut lieu » que de voir la tête de con de Stephen Harper plus souvent à la télé va régler les problèmes de la terre entière ? Cela dit, même la belle gueule d’Obama n’y changera rien non plus, mais au moins, lui, il est agréable à regarder !

Mais sérieusement... Haïti, les États-Unis, le Canada (surtout le Québec où nous sommes les plus imposés des Amériques), la France même avec toutes ses injustices sociales et ses passe-droits dignes legs d’une monarchie aristocratique pas du tout éteinte (juste remplacée par un pouvoir abject et roturier), l’Europe entière quand on y pense...
Mais ce ne sont pas de dons et de sous et de privations dans le bien de la collectivité dont nous avons besoin ! mais bien d’une révolution ! de faire comprendre à nos « élus » que ce ne sont pas nos gardiens de la paix et comme le dit si bien la blague française, au lieu de nous la garder, ils feraient tout aussi bien de nous la foutre !

L’État providence s’est imposé partout ! de par le monde ! et tous ceux qui savent en tirer partie le font et purement et simplement au détriment des autres forcés de se contenter de produire en fermant leurs gueules !
Il y en a des millions de ces histoires tristes et pathétiques de tentatives vouées à l’échec, de gens qui ont tout fait pour bâtir et construire pour se voir tout ravir par la cupidité proverbiale du pouvoir et de ses ramifications.
Toutes des histoires similaires à ce qui se passe dans la République d’Haïti.
Tant d’espoirs ravagés et balayés à l’instar de toutes ces vies détruites lors du Tsunami de 2004.
Tant de familles et de vies réduites à néant et jetées sur le pavé par la soit disant crise économique de la première décennie du 21ème siècle... encore une fois, crise économique orchestrée et organisée de toute pièce par un establishment encore plus gourmand et puissant qu’il ne l’a jamais été...
Tant de morts... de débris... de gravats... d’images sordides et inhumaines.
Tant de gens qui peuvent et ne font rien.
Tant d’autres qui peuvent et font, mais sont tellement découragés qu’ils ne refont pas.
Tant d’autres qui pourraient, mais qui sont muselés.
Et combien encore qui aimeraient pouvoir ?
Je ne parle même pas de ces autres qui sont réduits au rang d’animaux et qui ne ressentent plus rien pour ce qui n’est pas leur bien-être personnel, leur propre confort, leur propre jouissance... et croyez-moi, de ça, j’en connais beaucoup aussi...

Cela dit, à bien y penser, il y en a eu tellement de révolutions sur cette Terre... tellement de morts et de vies perdues et sacrifiées là aussi au nom du progrès et du perfectionnement de l’humanité.
Et tout ça pour en arriver finalement là ?
Quand même acculés au pied du mur ?

Si j’étais médecin, oui j’irais en Haïti... comme je serais allé en Thaïlande en 2004... comme je me serais précipité aux pieds des tours du World Trade Center... tout comme je ferais tout en mon pouvoir pour redresser le continent africain de la pitoyable situation où il a plongé...
ou alors, je ne ferais rien... rien que voir midi à ma porte... rien que faire mon boulot, remplir mon rôle, ma tâche, et attendre que tout ça finisse... car comme ils le disent si bien, c’est là la seule vraie certitude... tout ça va finir un jour... à chacun son tour et son salut.

Je ne peux me résigner à penser que nous puissions être la seule forme de vie « intelligente » d’un si vaste univers et pour ça, j’aime à croire aux extraterrestres.
Et je suis persuadé que s’ils ne se sont pas encore manifesté vraiment, c’est qu’ils attendent patiemment que nous en venions à bout de toutes nos ressources et de tous nos potentiels.

Bah, finalement, à bien y penser, une révolution ne servirait à rien... d’un côté, un illuminé s’en emparerait aussitôt pour s’en faire un piédestal d’où il finira par vouloir tout diriger et tout contrôler... et, d’un autre côté, on en viendrait plus qu’assurément au même point, mais avec des centaines de milliers de bouches à nourrir en moins.

Alors... que faire ?



What is happening right now in Haiti, even though hardly describable and virtually impossible to exactly quantify, is but an example, a pure and simple example of what awaits us all at one point or another.

All over the world.
And I’m not talking about environment, global warming or natural cataclysms which our suffering planet brings upon us with vengeful relish.
No.
I’m talking about social future. Whether it is socio-economic, socio politic, socio demographic, socio whatever you wish.
You don’t believe me ?
Well, ask the survivers of Katrina in New Olreans in 2005... ask all the victims of the September 2009 earthquake in Italy… ask all the victims of the 2004 Tsunami on the coast of Thailand… those of the numerous mudslides all over South America… of the so-called stock market crash orchestrated during the reign of Georges W. Bush and that we still have to put up with and endure the consequences… ask to the 2.8 million Americans who lost their bank financed homes in 2009 alone…

Yes, Haiti certainly urgently needs doctors and health care professionals… just like they are chanting right at this moment in the devastated streets of Port-au-Prince : “ less journalists, more doctors” !
But then what?
How many more times will they fall to their knees? How many more times will they be hit on the head? Just to be dispossessed again and again of what they never had and always been dreaming of? Just to go back to the 1% of its population using and abusing 98% of the country’s resources?
I heard just a while ago over the news : “Canada’s prime minister is once again not doing enough in this crisis… he should put himself more out there… do like Obama does and be on TV at least once a day, talking to the medias, to the people…”

But what the hell? Did all those journalists and politicians, those academic professionals, those graduates, did they go to school only come back to us with such insanities?
Do they really think that seeing more of this Stephen Harper’s fool’s face on TV will solve all the world’s problems? This being said, even the lovely nice to look at face of Obama doesn’t change much either!

On a more serious tone… Haiti, the United States of America, Canada (specially the province of Québec, the most taxed area of both the Americas), even France with all its social injustices and iniquities, direct inheritance of an aristocratic monarchy that is far from being extinct (merely replaced by a more abject and commoner power), the entire European continent for that matter…
All the donations and all the money of the world, all the sacrifices made in the name of collective interests and survival will never change anything!
The world needs a Revolution! at least to teach our elected representatives that they should leave us in peace instead of always wanting to keep it.

The providential State has now precedence all over the world! and all those who know how to benefit from it do it purely and simply at the expense of all the others who are forced to content themselves with crumbs and to just blindly and silently work and produce!
There are simply millions of such sad and pathetic stories of failed attempts, of people who have done all in their power to build and construct just to end up deprived of everything bye the proverbial greed of establishment and its ramifications.
Such stories similar to what is happening right now in Haiti.
So many hopes destroyed and swept away like those during the 2004 Tsunami.
So many lives ruined and so many families thrown on the pavement by the so called economic crisis of the first decade of this 21st century… again, crisis orchestrated and organized from scratch by an establishment even more greedy and powerful that is has ever been…
So many deaths… so much debris… so many sordid and inhuman images.
So many people that can but do nothing.
So many that could but are muzzled.
And how many who just wish they could?
And I’m not even mentioning all these others that are reduced to the rank of animals and who don’t feel anything anymore for what is not their personal benefit, well-being or interests… and those, believe you me, I know a lot of…

Then again, this being said, there have been so many revolutions on this Earth… so many lives lost and sacrificed over and over again in the sole name of progress for mankind.
And all that to end up here?
Nevertheless up against the wall?

If I was a Doctor, yes I would certainly do my darned best to go to Haiti… as I would have flown to Thailand in 2004… as I would have rushed at the foot of the World Trade Center twin towers… as I would do all in my power to straighten up the entire African continent from the poor state it sunk in…
or maybe not… maybe I would do no such deeds… maybe I’d just stay home taking care of my own interests and well being… just doing my job, my tasks, and await… cause as they so very well put it, there lies the only certainty… that it will all end some day… each on our own time.

I can’t grasp the notion that we could be the only “intelligent” life form of such a vast universe and this is why I like to believe in extraterrestrials.
Therefore, I am convinced that if they didn’t really show themselves yet, it is just because they are patiently waiting until we come to the end of all our resources and potentials.

Bah… come to think about all that, a revolution would serve nothing else then eventually the interests of another cracked head who would use it as a pedestal from which he’ll end up wanting to dictate… plus, we’d most certainly end up exactly to where we are now, less hundreds of thousands of mouths to feed.

So, what's left?

mercredi 13 janvier 2010

Haïti (Cliquez sur le titre - Click on the title)

Ils ont encore une fois besoin de nous !

They need all of us once again !





GreaterGood.org


mardi 12 janvier 2010

Haïti, 12 janvier 2010 - Haïti, January 12th, 2010

Mes plus sincères sympathies ainsi que toutes mes ondes les plus positives pour tous ceux qui sont, de près ou de loin, touchés par cette nouvelle tragédie qui secoue une des plus belles régions de notre planète, bien que parmi les régions les plus appauvries aussi.




My most sincere thoughts and positive energies towards all those deeply touched by this once again catastrophe that hits one of the most beautiful area of our planet, yet the most impoverished too.

Le triptyque - The triptych

Le Vent.
Phénomène naturel parfois surprenant.
En certaines contrées, meurtrier, dévastateur.
En d’autres, garant de riches récoltes, de prospérité.
Une réalité de notre monde de plus en plus incontrôlable et imprévisible.
Malgré nos technologies, notre soit disant savoir.
Patrick a beaucoup voyagé. En fait, il a déjà fait au moins une fois le tour de notre planète en kilomètres parcourus. Et partout, où qu’il soit allé, il ne s’est jamais privé d’un plaisir en particulier.

À Chicago comme en Californie, sur la Côte d’Azur ou en Asie, dans le midwest états-uniens ou les fjords du Saguenay ou ceux de l’Europe du Nord, en Australie ou bien planté au beau milieu de la savane Africaine...
Seul, les mains dans ses poches de pantalon, le visage crispé, parfois tendu, les yeux clos ou larmoyants, jamais il ne s’est empêché de marcher contre le vent.
Bravant le Tramontane, le Mistral, le Sirocco du relief algérien, affrontant le Simoun des déserts du Nevada, les violences décennales des abords australiens, ne laissant par moments qu’une infime fente entre ses paupières resserrées, comme un Cinémascope déformant la réalité, ne percevant qu’une partie de l’entourage, à travers un voile humide, tel un malvoyant, ivre du souffle rugissant dans ses oreilles.

Or, cette fois-ci ne faisait pas exception.
Sourd aux autres bruits citadins, errant sur les berges aménagées du Saint-Laurent, concentré sur le bourdonnement incessant d’une couarde bise comme musique de fond, une fois encore, il pensait.
Le sujet du jour, Philippe, croisé sur l’anneau d’entraînement du Parc des Champs de Batailles des Plaines d’Abraham par un soir de printemps. Un parmi tant d’autres lui ayant suggéré passions communes, atomes crochus et longévité. L’un de ces navires sur lesquels il se serait volontiers embarqué avec la ferme intention de ne plus jamais toucher terre.
La première fois, ils s’étaient croisés d’un regard renforcé de sourires, un bonsoir à l’issue. Comme ça. Juste pour se souligner mutuellement leurs existences.
Ils s’étaient revus. Au même endroit. Suggestion facile d’un destin relié.
Puis, ils se sont finalement parlés. Vraiment.
Le même soir, Patrick a visité son antre vivant par la même occasion leur toute première intimité.

L’appartement était tout aussi alléchant et confortable que l’homme lui-même. Contrairement à d’autres, le salon semblait en être la pièce maîtresse. Au centre, sur le plancher de bois franc aux lattes impeccables, un grand tapis indien autour duquel tout avait été disposé dans le respect rigoureux de la symétrie. Aux murs, épars, des tableaux éclairés, certains champêtres, d’autres abstraits. Çà et là, des plantes en pots et jardinières suspendues.
À peine entré, Patrick s’est amusé à imaginer les autres pièces.
Admiratif, il s’est fait silencieux pensant que tous ceux y étant passés avant lui en avaient indubitablement remarqué et noté à haute voix la perfection et l’ordre. À son hôte de percevoir ses seuls regards.
Philippe l’a conduit à travers le reste de son logis, fier, presque arrogant.
Jusqu’à la chambre.
Choc.
Le lit, du genre King, trônait en plein centre, contre le mur du fond.  Sous ses pieds, un autre tapis de laine vierge, tissé mains. Les murs bleutés étaient apaisants sous l’éclairage halogéné discret. Mais la pièce de résistance, celle qui monopolisait toute l’attention, c’était le tableau au-dessus de la tête de lit. Un triptyque peint à l’huile et signé le montrant, lui, nu comme un ver. Au centre, de face et intégral ; à droite, de dos, intégral, le visage tourné vers le peinte ; à gauche, de profil, l’emphase sciemment porté sur la parfaite rondeur des fesses, des pectoraux et le galbe des jambes. Les poses révélaient le corps parfait et finement découpé d’un homme aussi beau qu’il était sans réserve. Très narcissique, certes, mais à bien y penser, avec autant à en montrer et les moyens de le faire, qui pouvait lui en vouloir ?
Sentant bien, comme une habitude, l’effet qu’avait le tableau sur son visiteur, Philippe s’est contenté d’un sourire et d’un torse discrètement bombé.

Ils ont enfin quitté la pièce pour retourner au salon où ils ont parlé des heures durant tout en partageant une bouteille de vin rouge.
Tout de cette rencontre fortuite plaisait.
Patrick se serait même contenté, pour une fois, d’une relation sincère, même vouée à un rythme occasionnel. Des rencontres authentiques, rares et espacées vaudraient mieux que rien du tout. Une évolution laissée au libre écoulement du temps, sans heurt, sans brusquerie, mais une évolution quand même.
Tandis que cette visite s’avérait pure merveille, Philippe s’est rapproché de lui, sur le canapé. Sans un mot, le regard direct mais doux, il lui a pris la tête d’une main délicate pour la tirer contre son torse. Patrick s’est laissé glisser. Appuyé sur sa poitrine, maintenu de cette main forte et large, il pouvait déjà sentir toute la perfection peinte sur le triptyque... et a eu, là, comme ça, terriblement envie de lui faire l’amour.
Envie toutefois contrôlée, maîtrisée.
Il savait déjà bien trop l’éphémère qui aurait pu en découler.

- Philippe...

Il lui a imposé le silence d’un doigt sur ses lèvres, a quitté son siège et s’est agenouillé à ses pieds, entre ses jambes.

- Patrick... je... » Il s’est tu, a inspiré profondément et expiré d’un long soupir. « Patrick, j’ai toujours été seul. En tout cas, là, comme ça, près de toi, c’est comme si j’avais été seul toute ma vie... ».

Le poids des confidences. Le poids des mots. Le poids de la sincérité.
Philippe s’est mis à pleurer. Imperceptiblement, timidement, mais il a pleuré.
C’était plus que sûr. Cette rencontre ne se voulait pas banale.
Sans mot dire, il s’est de nouveau hissé vers Patrick jusqu’à frôler son visage, les mains appuyées sur ses cuisses. Par de furtifs attouchements, s’insinuant de l’oreille au menton, en passant par la joue, ses lèvres ont finalement touché celles, nerveuses, anxieuses, de son invité.
À tous points de vue, l’occasion fait le larron.
Ils ont, à force de caresses, de tendres bises, de langoureux baisers, leurs langues entremêlées, échoué dans le lit immense, sous le triptyque.

Au matin, lorsque Patrick a enfin refait surface, repus, heureux, allongé la tête aux pieds du plus magnifique Philippe, ses yeux se sont ouverts sur le tableau. Dans une quelconque bagarre, la literie s’était retrouvée sur le plancher. Sauf le drap-housse. Parterre, deux ou trois condoms maculés de semence.
Patrick s’est redressé prenant appui sur un coude, et a longuement comparé les impeccables formes du tableau à son modèle allongé tout près, sur le ventre, la tête tournée et blottie dans le creux du bras gauche replié.
Tant de perfection.
Pause sur les fesses. Une autre sur le bas du dos et de ses deux fossettes musclées. Puis sur les épaules, les omoplates, le bras.
Enfin son visage... aux yeux grand ouverts et sourire béat.

- T’es une vraie canaille toi » a-t-il plaisanté, pris sur le fait.

L’autre n’a rien dit. Juste son sourire et ses grands yeux.
Premier contact matinal aussi vital que tout autre critère. Avoir la vive sensation de bienvenue au réveil comme au coucher.
Philippe s’est emparé de Patrick d’une main et encore une fois, par le cou, l’a tiré contre lui.

- Qu’est-ce que tu fous là bas, si loin de moi ? Et où sont les couvertures ?

Pourquoi souligner l’évidence avec des propos aux détails redondants ?
Ils se sont embrassés.

- Bonjour... » a susurré Philippe comme un baume sur une plaie fraîche pas même guérie. « ...je t’en prie, serre-moi encore contre toi. »

Il s’est aussitôt exécuté.

- Plus fort...

Un vrai toutou.

- J’aurais jamais pensé qu’on pouvait se sentir comme ça avec un mec. » a-t-il dit. « Je savais même pas que deux mecs pouvaient véritablement faire l’amour... »

-... trois fois » ajoute-t-il en souriant généreusement.

Tel un enfant à qui on relisait le Roi Lion, Patrick s’est contenté de garder les yeux écarquillés sur le moment et sur l’homme, l’esprit alerte et prêt à tout assimiler, attentif à la voix, aux gestes, au moindre détail. Comme s’il voulait mémoriser, ne jamais oublier.
Encore une fois, à la façon de la même chanson reprise en duo avec un autre partenaire, il s’est aussitôt résigné à laisser les choses suivre leur cours, craintif qu’il ne se soit avéré, comme tant d’autres, qu’une passade et que la suite des événements se déroule sans grande surprise.
Ce matin là, ils ont flâné au lit jusqu’au coup des onze heures.
Leurs cœurs aguerris, la vie et son déroulement ne leur apparaissant plus sous le même jour, ni la même nuit, ils se sont enfin séparés, sans autre promesse que celle de garder contact.

C’est alors que l’existence moderne s’est révélée sous son vrai jour, comme elle cesse si rarement d’être. Une belle putain avare et impure.
Après plusieurs jours et nuits sans nouvelles ni retours d'appels, Patrick est retourné marcher au détour de leur chemin, sur cet anneau de gravillons des Plaines d’Abraham. Et il l’a revu.
Fort d’une nouvelle expérience et, à ses propres dires, d’une amitié aux apports essentiels, Philippe en a croisé un autre, plus jeune, plus beau, plus irrésistible.

Une fois de plus, carpe diem obligeant, s’imposant même comme leitmotiv, cette idylle recouverte d’une importance vitale l’espace d’une nuit et de quelques jours d’espoirs enhardis s’est amusée, sadique, à rejoindre les autres égarements pour engraisser son expérience, son vécu...
... et, à défaut d’avoir apporté autre chose, pour confirmer, s’il le fallait, son amour des marche contre le vent.


Parc des Champs de Bataille, Plaines d'Abraham, Québec

Battlefields Park, Plains of Abraham, Québec City


The wind.
Natural phenomenon that can sometimes be amazing.
Breathtaking.
In certain countries, bloody and destructive.
In others, guarantee of rich crops and prosperity.
An eternal reality of our more and more uncontrollable and unpredictable world.
In spite of our technologies, our so called knowledge.
Patrick travelled a lot.
In fact, he covered at least the entire globe distance wise. And everywhere he went, he never had to part with one singular particular pleasure.

In Chicago as in California, on the Côte d’Azur or in Asia, in the American Midwest or in the fjords of the Saguenay or those of northern Europe, in Australia or standing right in the middle of the African savannah…
By himself, his hands in his pockets, his face clenched, sometimes worried, his eyes shut or teary, he never passed a chance to just walk against the wind.
Any wind.
Braving the Tramontana, the Mistral, the Sirocco of the Algerian landscape, defying the Nevada desert’s Simoon, the decennial brutality of the Australian coasts, sometimes barely leaving the smallest opened crack between his tightened eyelids, like a Cinemascope transforms reality, as if he was suddenly visually impaired, perceiving only part of his surroundings to the point of almost forgetting where he was standing, he just treasured such intoxicating moments with the constant howling of the wind in his ears.

Now, on that particular day, same thing once again.
Deaf to all trivial city sounds, wondering on the St-Lawrence River’s shore, focusing on the incessant humming of a timid north wind as background music, once again, he thinks.
The day’s topic, Philip, met on the jogging ring of the Battlefield’s Park on the Plains of Abraham by a warm spring evening. One amongst so many who revived dreams of common passions and interests, even of longevity. One of those ships he would have so happily and proudly sailed away on with all and every intentions of never docking again.
The first time their looks and smiles hooked along with a “good evening” gently thrown on-the-fly, they passed by each other. Just as if they only wished to mutually signify each other’s lives.
Just like that.
They met several times after that. At the very same spot. Suggesting maybe a link, an intertwined road ahead.
And then, they finally talked. Really talked.
This time, Patrick was invited to visit Philip’s private hideaway.

The apartment was just as comfortable and inviting as was the man himself. Much unlike so many others, the living room seemed to be the focal point. In the middle, on a perfect maculate wooden floor, a huge Indian handmade rug around which all the furniture has been symmetrically placed. Scattered on the walls, discretely lighted paintings, some rural, some abstract. Here and there, potted plants on the floor or hanging from the ceiling.
Only just in and contemplating this first gorgeous room, Patrick tried to picture the rest of the apartment remaining, however appreciative, silent convinced that all the others (and they must have been pretty numerous) who came here before had most certainly noted out loud the perfection and order the place was kept in.
Philip proudly, almost arrogantly, led him through the entire place.
Up to the bedroom.
Shock.
The King bed sat in the middle leaning against the far end wall on another luxurious virgin wool rug. The bluish walls calmed and soothed under the discreet halogen lighting. But the “pièce de résistance”, that which unfailingly caught everyone’s attention was the triptych picture right over the bed’s head. A signed oil painted triptych showing Philip in all his naked splendor. In the middle, front and full; on the right, turned back, his face looking straight into the painter’s eyes ; on the left, in profile, the emphasis consciously put on the perfect curves of his muscled chest, buttocks and superb legs.
The poses revealed the perfect body of a finely sculpted man that was as gorgeous as he was unrestrained. Undoubtedly very narcissistic, but all in all, with all that flawlessness and the friend to oil paint it, who could really blame him?
Very well aware of the triptych’s impact once again, Philip just smiled and discretely yet noticeably thrust his chest.

They finally left that gorgeous room and returned to the living where they just sat and talked and opened up and revealed themselves while sipping a wonderful bottle of red wine.
All about this fortuitous encounter delighted.
For once, Patrick would have even settled for a sincere casual relationship. Authentic meetings, even scarce, were far better then none whatsoever. An evolution left to the passing of time, smoothly, non confrontational, but evolution all together.
While this visit was being a pure delight as it was, Philip got gradually closer on the couch. Then he silently took Patrick’s head with one hand and gently pulled it against his chest. Patrick did not oppose any resistance. Resting there, held by the man’s large strong yet gentle hand, he could finally feel all the perfection painted in the bedroom, on the triptych… and felt, right then and there, an instant burning desire of being his, of just staying there forever, and against all his convictions and principles, even of making passionate love with Philip.
Envies however admirably controlled, mastered.
He already knew too well the transient that would otherwise result.

- Philip...” Patrick started before he was silenced by an index gently pressed on his lips.

Philip left the couch and kneeled at his feet, between his legs.

- Patrick, I…” he hushed for a moment and took a deep breath. “Patrick, I’ve been alone for most of my life… well, actually, right here right now with you, it appears that way… here with you, I feel so much like I’ve been left alone all this time…”

The burden of confidences. The measure of words. The implications of opening up without restraint.
Philip started to cry. Imperceptibly, timidly, almost secretly, but Patrick swore he cried.
It was more then certain. This encounter was nothing like any other.
Silent again, his hands leaning on Patrick’s thighs, he pushed his face up to the point where their lips almost brushed against each other. Both could feel the warmth of the other’s breath. With surreptitious caresses, by furtive touches lurking from ear to chin, brushing against the cheeks, his lips finally touched those nervous and anxious of his guest.
In all aspects of life, opportunity often muscles itself as a leitmotiv.
By dint of caresses, tender pecks, passionate kisses, their tongues intertwined, they ended up in the King bed, right under the triptych.

In the morning, when Patrick finally emerged, happy, complete again, his head at the feet of the most magnificent Philip, he opened his eyes on the superb painting, first image of the day. In some epic scuffle, all the covers ended up on the floor. Except for the fitted sheet. Also down there were two or three used condoms filled with semen.
Leaning on one elbow, Patrick sat up and carefully compared the impeccable forms of the painting to its model lying close by on his belly, his head turned and nestled in the warmth of the crook of his left arm.
Don’t have to be an aesthete to swoon over such sculpted perfection.
Pause on the rounded bottom cheeks. Another on the lower back and the two sexiest muscle dimples. Then on the shoulders and the arm.
And finally his face… and his two wide opened eyes and his very awaken and aware smile.

- Man, Philip, you naughty boy!” he jokes, caught in the act.

He remained silent with his smile and his big staring eyes.
First morning contact as vital as all other criteria. Having the strongest feeling of being as welcome waking up as he was the night before.
Philip grabbed him once again by his neck with his strong hand and pulled him to his face.

- What are you doing way over there, so far from me? And where the hell are all the covers?

Why state the obvious with redundancies?
They kissed.

- Good morning…” whispered Philip as if he wanted to apply a balm on a fresh wound. “Please Patrick, hold me closer.”

Obedient, he immediately did.

- Closer please.

The man was really a huggable teddy bear.

- I will never thank you enough Patrick… cause I never thought I could feel this way with a man.” he said without a flinch. “I didn’t even suspect two guys could make love… really make love.”

-…several times!” Patrick added obviously satisfied.

And as a child to whom was once again read King Lion, Patrick kept staring at the situation, at the moment and the man, his mind alert and assimilating, attentive to the voice, to every detail, every movement, any gesture. Just as if he wanted to memorize it all. To never forget.
Because once again, like a song taken up again with yet another partner, Patrick immediately knew he would have to resign himself to let things take their natural unforced course too afraid that he was that Philip may just end up as ordinary, as trivial, as much a fling as others have been.
With wisdom often comes awareness and suspicion.
They laid in bed until eleven o’clock that morning.
Their hearts pounding, life itself with a totally new awesome outlook, they finally parted without any other promise then to stay in touch.

It is then that the modern existence revealed itself in its true light as it so often can’t cease to be in reality. A beautiful greedy and impure whore.
After a few days and nights without any news or call backs, Patrick returned to the very spot where they met just to walk and think as usual. The gravel ring on the Battlefield’s Park on the Plains of Abraham. And there he was. That very same man who shook his entire being.
Strengthened by yet another seduction and, in his own words, a new friendship with essential inputs, Philip went and met another, younger, certainly more handsome, more compelling.

Once again, carpe diem forcing its way in, being even the most vital reaction, this once significant idyll, even though reinforced by a whole night and a few days of emboldened hopes, sadistically had a play and rejoined all his other distractions to feed up his personal experiences…
…and failing to have brought something else, as if need was, to confirm his eternal passion for walking against the winds.

lundi 11 janvier 2010

Conseils de fitness - Fitness advices

Par hasard, je suis tombé sur un profil sur le site BigMuscle.com et le gars donnait des conseils Fitness que j'ai trouvés tellement judicieux et logiques que j'en ai parlé à des amis à moi qui m'ont confirmé leur valeur.
Je me suis permis de traduire son texte et d'ajouter une de ses photos...  en espérant, moi aussi, que ça sera  utile à quelqu'un... :

"Certains gars me posent des questions pour la définition des muscles abdominaux.

Alors j’ai pensé l’écrire ici au lieu de toujours le répéter.

Pour obtenir une meilleure définition, c’est principalement une question de votre APPORT de nourriture. Aussi durs que vos Abdos puissent devenir, ils n’auront pas de définition tant que vous ne vous diminuerez pas la couche de gras sur votre ventre.
Et c’est quand vous y êtes presque que ça devient le plus difficile. La raison principale étant souvent que cette couche de gras est la plus ancienne, la plus résistante (le gras s’accumule beaucoup comme des couches terrestres, si vous voulez).
Afin de brûler ce gras, la meilleure façon c’est d’abord de contrôler votre apport en nourriture (restez loin des boissons alcoolisées qui contiennent toutes des sucres complexes et des glucides qui sont très facilement emmagasinées sous forme de gras).

Ensuite, faites des activités stimulant le cardio sur un estomac vide pour que votre corps prenne directement sa source d’énergie dans cette couche de gras accumulée. Si vous mangez avant de faire vos exercices, votre corps va prendre cette énergie fraîche à même votre apport en nourriture dans votre sang et votre foie et vous ne PERDREZ JAMAIS DE GRAS.
Aussi, quand vous faites votre cardio, faites le à un niveau modéré à élevé.  Vous devez TRANSPIRER mais NE PAS VOUS SENTIR AFFAIBLI ni ressentir que vous donnez tout ce que vous avez à donner. Pourquoi ? Simplement parce que si vous demandez trop d’énergie à votre corps, le gras que vous voulez perdre ne sera pas suffisant et il va immédiatement aller brûler vos sources de protéines pour vos permettre de faire vos exercices. Comme résultat que vous allez consommer votre masse musculaire au lieu de brûler votre gras. ET CE N'EST PAS CE QUE VOUS VOULEZ !

Les abdos sont des « stabilisateurs ». Il peut alors être très utile de vous exercer contre la force de gravité. Par exemple, allongez-vous de travers sur une chaise ou un banc d’entraînement, les jambes et le haut du corps dans le vide. Vous pouvez aussi profiter d’entraîner vos abdos tandis que vous faites n’importe quel autre exercice. C’est la meilleure façon d’optimiser vos efforts et de montrer des résultats accélérés.

Enfin, la définition de votre ventre et de vos muscles abdominaux survient dans toutes formes et résultats variés qui sont généralement prédéterminés. Donc, vous pourriez ne pas être capables d’accomplir exactement les mêmes résultats que vous voyez dans les magazines (ou sur ma photo). Ça dépend de vous et de la définition naturelle et innée de vos muscles et de votre corps en général.

En espérant que tout cela vous aidera !"




I ended up by accident on a profile on the superb site BigMuscle.com and the guy gave Fitness advices that I thought seemed pretty awesome and logical.  I told some friends of mine about them and they too thought they were pretty sound advices.  So here's the said text he posted on his BigMuscle profile along with one of his pics...just like him, hoping it will come handy to one of you... :


"Some guys have asked me questions about abs definition.

So I though I'd post it here instead of keeping repeating :-)

To get more abs definition it's mostly about your daily food INTAKE. As hard as your abs can be, they wont show well until you shred the layer of fat on your stomach.
It's when you are almost there that it becomes the hardest. the main reason being often that this fat layer is the older layer hence the most "resistant" (fat accumulates much like sediment if you like).
In order to burn that fat, the best is to reduce your food intake first (beware of alchoolic beverages. they -all- contain complex sugars that get very easily stored as fat).

Then do cardio activity on an empty stomach so that your body will take its energy source from stored fat. If you eat prior to exercising, your body will take its energy source from the food in your blood and liver and as a result you WILL NEVER LOSE FAT.

Also, when doing cardio activity, do it at a moderate-high level. you must SWEAT but not feel that you are giving all that you have. Why? because if you request high demands of energy from your body, fat is not going to be enough to do the job. So your body will switch to protein sources to help you do your exercice. As a result, you will loose muscle mass instead of fat. You dont want that.

Abs serve as stabilizers. So it can be useful to try exercising against gravity (lay down across bench, legs in the air for example). You can benefit from exercising abs while performing any other exercices. This way you maximise your efforts and the results will show.
Lastly, stomach definition comes in various forms and shapes that are genetically determined. So you may not be able to acheive the exact look you saw in magazines. It depends on you natural body design.

I hope this helps a bit!"

dimanche 10 janvier 2010

Adieu Mano - Good Bye Mano

Adieu not'vieux Pote

Adieu Mano Solo !

xxxxx



mardi 5 janvier 2010

De beaux Québécois - A few handsome Québécois







Francis Cadieux
Mannequin International
International Male Model

dimanche 3 janvier 2010

À propos de 2009 - About 2009


Je crois que c'est là ce qui résume le mieux 2009





To me, this is what sums up the best 2009