jeudi 29 octobre 2009

?? Déjà vu ??


Avant toute chose, je tiens à offrir mes plus sincères condoléances à tous ceux qui ont connu, de près ou de loin, une personne ayant succombé à une grippe, quelle qu'elle fut !
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Ceci dit, j'ai une bizarre impression qui me rend un peu coupable... une sensation de Déjà vu...
Pour une fois, j'espère vraiment me tromper et ne pas blesser certains qui me lisent, mais j'ai la soudaine sensation que toute cette histoire de la grippe A H1N1 tient du même scandale médiatique du fameux Bug de l'an 2000 pour ceux qui s'en rappellent... celui-là même qui était censé nous apporter chaos et destruction... zut, même les armées s'étaient parées à toute éventualité !
Je sais pertinemment que les médias peuvent à eux seuls faire monter en flèche et descendre des hommes politiques, des gouvernements, manipuler l'opinion publique, fomenter des complots, des guerres, même accidentellement, provoquer et même taire des révolutions, des génocides, des guerres, des paniques, des crises économiques, mousser des événements autrement banals... donner accès à la célébrité aux pires d’entre nous…
et j’en passe…
À une époque, appartenant au gouvernement du Terrible (Bush), ils nous ont fait gober le récit des Rumsfeld et Cheney... et nous ont fait envahir deux pays autonomes...
Ils nous ont même fait gober leur "axe du mal" !
L’ Histoire nous dit même que les Croisades ont été causées par une rumeur mensongère prétendant que les Musulmans massacraient les Chrétiens !
Toute première bourde médiatique ?
Et si la H1N1 n'était pas plus terrible que les autres version de l'Infuenza (qui, soit dit en passant, apporte son lot de milliers de morts chaque année) ?
En Europe, la panique est beaucoup moindre, même dans les systèmes de Santé...
En Afrique, pour sûr qu'ils ont d'autres chats à fouetter...
Dans l'hémisphère sud qui vient d'entrer en été et a passé l'hiver, on a pas de rapport aussi catastrophique...

Alors... je me et vous le demande ?
Panique médiatique ou véritable catastrophe ?



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Fist off, I want to offer my most sincere condoleances to anyone who suffered the loss of a dearly beloved who died of an affliction of any sort of Influenza.
*
This said, oddly enough, I have this eerie sensation that makes me feel a bit guilty… a Déjà vu sensation…
For once, I hope I’m wrong and that I won’t hurt any of you but I’m under this suspicion that all this buzz about the A H1N1 virus takes a lot after the false media scandal of the famous Y2K bug that was supposed to bring us total chaos and destruction… Geeeez even the armies got all bulked up and ready to defend !
I know very well that just by themselves, the medias can provoke the rising and falling of politicians, governments, manipulate public opinion, instigate or even hide revolutions, genocides, wars (and that even by accident), create panics, economic crisis, make an event of an ordinary thing… grant access to stardom to the very worst of us… and then some.
At one point, being closely linked to a certain Terrible (Bush) government, they led us to strongly believe the storytelling of Rumsfeld and Cheney… and pushed us to invade two sovereign countries…
Even made us believe in the “axis of evil”!
History even tells us that the Crusaders went to war because of a lying rumor saying the Muslims were slaughtering Christians!
Very first media hoax?
What if the H1N1 virus was not more terrible then ordinary influenza (which by the way brings thousands of deaths every year)?
In Europe, the panic is far less important, even in the health care system…
In Africa, they have other things to worry about…
In the southern Hemisphere, where they just entered summer, there aren’t any report of catastrophic proportions…

So, I’m asking…
Media frenzy or real human drama ?

mercredi 28 octobre 2009

Le Puits chanceux - The wishing well

Vous nous manquez Benny Hill

We miss you Benny Hill

mardi 27 octobre 2009

Jason Mraz - I'm yours




J'aime ce mec !

I love that guy !

dimanche 25 octobre 2009

Triste Pêle-Mêle - As the world turns



Ces jours-ci, j’aurais envie de faire tout plein de montages photos et de les afficher ici comme je l’ai déjà fait…
Ceux que j’ai appelés les pêle-mêle.
Ces derniers jours, ils auraient mentionné d’autres meurtres et meurtriers, d’autres incendies criminels, d’autres attentats à la bombe, d’autres soldats tués, d’autres injustices et criminels à cravate…
Ils auraient fait référence à d’autres arnaques et scandales, notamment ceux qui secouent la ville de Montréal, les gouvernements provincial, le sempiternel et inutile fédéral et l’omniprésent et trop coûteux municipal.
Ils auraient montré quelques visages de malfrats, des mines patibulaires, des airs bêtes de cons qui se sont encore une fois sentis supérieurs et ont abusé d’autrui.
Et puis j’ai pensé commencer une série fiction à épisodes que j’aurais publiée à raison d’un par semaine.
Un truc policier du genre qui me défoulerait à fond…
Je vais sûrement le faire quand même… mais avant…
L’Homme me déçoit de plus en plus… et m’écoeure même désormais plus souvent qu’avant. Peut-être que c’est parce que je vieillis. Peut-être que je suis moins patient, moins endurant, moins je-m’en-foutiste qu’avant. Peut-être que c’est vraiment parce qu’il est en train de vraiment devenir plus con avec le temps qui passe…
Mais quand on se regarde, quand on voit, quand on apprend et qu’on sait, quand on constate, on réalise à quel point tout est tordu.
Vous qui me lisez –je ne sais pas qui vous êtes mais je sais que vous me lisez- vous devez bien vous demander pourquoi j’ai baptisé ce blog Observations au pas de l’écrivain… vous devez vous demander "Mais que peut-il bien observer ? Que veut-il bien observer ?"
Ne vous inquiétez pas, j’observe. Je regarde. Et en général, je peins et décris mes constatations dans une fiction parfois policière, parfois fantastique, parfois science-fiction et même parfois poétique.
Mais là… là… je ne peux pas…

Nous m’écoeurons vraiment trop.
Une fiction écrite aujourd’hui tiendrait trop du célébrissime Orange Mécanique de Stanley Kubrick dont le protagoniste cette fois s’en prendrait à une seule cible… ceux que les médias appellent gentiment les Criminels à Cravate.
Ils sont les nouveaux visages de l’avilissement de l’homme par l’homme… de l’esclavage autorisé et réglementé… de l’exploitation des masses… les abuseurs publics… ils sont souvent élus… choisis…ou imposés… et j’aurais pu en montrer beaucoup plus… des plus anonymes mais tout aussi perfides… les PDG des grandes banques et certaines grosses compagnies… le PDG d’Hydro Québec qui surfacture ses clients tout en avouant des centaines de millions de dollars de surplus qu’il souhaite distribuer parmi ses amis… les anciens PDG d’Airbus et de la Caisse de Dépôt et de Placements du Québec avec leurs parachutes dorés… et tous ces milliardaires qui sont leurs amis et qui leur offrent des croisières et des vacances sur leurs immenses yacht.
Nombre de révolutions ont voulu nous débarrasser d’un pouvoir prétendument octroyé "de droit divin"… a-t-on fait tout ça pour remplacer ces aristocrates tortionnaires par des persécuteurs roturiers ?
Après avoir tout dénaturé –religions, systèmes politiques, sociaux et économiques, la planète elle-même- l’Homme ne souhaite-t-il pas tout simplement venir à bout de toutes les ressources et de tout dévaster ?


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These days, I’d feel like making all sorts of photo collages and post them in here as I did once or twice.
Those I called “sad photo display” and “as the world turns”.
These days, they would have mentioned many other murders and murderers, other arsons and arsonists, other "Improvised Explosive Devices", other dead soldiers, other injustices and “shirt & tie criminals” as we now call them in French Canada.
They would have referred to other frauds and scandals, notably those that seriously rock the city of Montreal, several provincial governments, the perpetual useless and overbearing federal government and the overly costly municipal one.
They would have shown thugs and crooks, sinister faces, cunts and fatheads that have once again granted themselves the right to abuse others.
I even thought of starting a fiction posted in here in episodes, like a series, say once a week.
Something a bit thriller, detective-like that would allow me to let off steam…
I will surely do it anyways… but first…

Man (with a capital M) deceives me more and more… and sickens me more then ever.
Maybe it is because I get older everyday. Maybe I don’t have as much patience as I used to. Maybe I’m weaker and more sensitive. A whole lot less "I-don’t-give-a-damn-anymore" that’s for sure.
Just have to watch and see, learn and know, just have to ascertain, and you’ll realize to what point everything is twisted.
You who read me (I don’t know who you are but I know you do read me) you must be asking yourself by now why I named my blog “Observations at writer’s pace”? You must definitely wonder "What does he want to observe? What can he observe?"
Don’t worry, I observe. I look and watch.. and in general, I paint and translate my observations in a fiction sometimes thriller, sometimes fantastic, sometimes sci-fi and even poetic at times.
But for the time being, for now, I can’t…
We sicken me way too much.
A fiction wrote today would only sound and look like the Stanley Kubrick’s most famous A Clockwork Orange where my protagonist would take it out on only one target… those the media gently call the “shirt and tie criminals”
They are the new faces of degradation of men by men… of authorised and regulated slavery… of mass exploitation… of public abusers… they are often elect… chosen… or imposed… and I could have shown so many others… others more anonymous but no less treacherous… all the big CEOs of banks, car companies, Enron, Worldcom, Lehmann brothers… the CEO of Hydro Québec who over bills customers and declares hundred of millions in capital surplus he wants to distribute at his own will… the former CEOs of Airbus and the “Caisse de Dépôt et de Placement du Québec” and their severance pays, their golden parachutes… all their billionaire friends and their yachts on which they all get free cruises and promenades.
How many revolutions to get rid of a so called “god given” power and authority… did we do it all for nothing and just to replace those aristocratic torturers by commoner tormentors ?
After he will have distorted it all (religions, political, social and economic systems, the planet itself) will Man not cease until he simply will get the better of all resources and have devastated everything?

jeudi 22 octobre 2009

Évolution - Evolution

- Au début des temps, le plus grand rêve de l'Homme était de voler -
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- At the beginning, Man's greatest dream was to fly -
- Une fois dans les airs, il a voulu y aller plus souvent et y rester plus longtemps -
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- Once in the air, he wanted to fly more often and for longer periods of time -

- Une fois ce nouveau palier atteint, il a souhaité aller plus loin, plus haut -
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- Once that achieved, he wished to go even further and higher -

- Désormais, il souhaite ne plus jamais redescendre -
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- From now on, he wishes to never have to come back down -

Déjà ??? - Already ???







Ce sont mes propres pas sur le trottoir, sur la première photo MDR
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Those are my very own steps on the sidewalk on the first photo LOL

mardi 20 octobre 2009

J'ai oublié... - I forgot...



J'ai su. En ces temps où je vivais, j'ai su.

J'ai oublié. Abruti. Abasourdi par le matérialisme de tâches banales, terre à terre. La routine.

Avant, je vous aurais demandé, tout simplement, de tamiser l'éclairage, de vous concentrer sur le son de ma voix, de fermer les yeux et de me suivre. Nous aurions traversé le majestueux Pont Pierre Laporte et pris une direction. N'importe laquelle. Une direction que vous seuls auriez pu choisir. Et nous aurions roulé. Et roulé. De chaque côté, les vastes champs qui bordent les abords de la Vieille Capitale. De chaque côté, de la verdure, des rivières.

Nous aurions roulé. Comme ça. Sans véritable but. Sans destination. Juste pour rouler.

La radio aurait bercé d'une nuée de ballades réconfortantes.

Le ciel, que nous aurions pu observer par le trou du toit ouvert, se serait montré dénué d'imperfection. D'un bleu si bleu qu'il aurait eu l'air d'une mer. À l'envers.

Comme si nous étions en avion. À l'envers.

Et nous aurions roulé.

Jusqu'à une bretelle de desserte où nous aurions quitté l'autoroute pour aboutir sur une route moins fréquentée. Une route à deux seules voies uniques qui se croisent. Une vers le Sud, une vers le Nord. Une route étroite séparée par une timide ligne de pointillés blancs, usés, à demi invisibles.

Et nous aurions roulé.

De part et d'autre de ce long fil torsadé et boudé des autres, des champs, des bosquets d'arbres, d'arbustes, d'autres arbres. Puis des champs. Puis un poteau, une vache, un poteau, une vache... des collines, d'autres champs. D'autres bosquets d'arbres et d'arbustes.

Et nous aurions roulé.

Jusqu'à atteindre une première agglomération timidement citadine. Que nous aurions traversée à vitesse réduite, sans même nous arrêter. Juste passer devant l'église, la Caisse Populaire, une bannière MacDonald's et poursuivre, sans un regard en arrière.

Et nous aurions roulé.

Pour atteindre d'autres plateaux de champs et de bosquets d'arbres et d'arbustes.

Et je vous aurais conduits ainsi jusqu'à une maisonnette, plantée depuis des années sur le bord de la route, là, à notre gauche.

Elle est belle, toute mignonnette, en bardeaux de cèdre blancs et tuiles bleues. Belle à croquer. Dans les volets, à chaque fenêtre, on avait percé des petits sapins, comme ceux dessinés par un écolier à Noël sur une carte pour ses parents. Deux volets par fenêtre, quatre fenêtres sur la façade, deux sur le côté Nord, deux autres au Sud. Autour de la maison, une enfilade d'arceaux de métal, vous savez, comme ceux qu'on utilise pour jouer au croquet. Ils sont peints du même bleu que les tuiles du toit et disposés comme une clôture, faible rempart séparant le communautaire du privé. Devant la maisonnette, un gros arbre. Fort. Bien planté. Un hêtre. Non... Un énorme chêne, vestige d'une autre époque. À sa plus basse branche, aussi forte qu'un bouleau nain vieux de trente ans, une corde nouée. Au bout de cette corde, un jouet anachronique d'enfant désoeuvré, un pneu usé, presque percé par endroits. Épars sur une pelouse bien entretenue, bien verte, bien grasse, des pierres blanches, peintes à la main. De la route à la porte d'entrée, un chemin de pierres de champs taillées.

Loin derrière l'habitation, bien cachée, pour taire la vocation des habitants des lieux, une grange, peinte de semblable mode. Des mêmes tuiles bleues et bardeaux blancs. À gauche du bâtiment retapé, deux ou trois carcasses de voitures posées sur des blocs de ciment. Un tracteur à l'abandon. Un petit carré bien délimité de maïs bien haut, paré à la cueillette.

Un couple de mouton et brebis tenus à un poteau.

Et un homme. Un homme qui marche vers nous, le dos légèrement courbé, les jambes lourdes, le chapeau bas, sur les yeux. Un chapeau de paille. Il porte une salopette et de grosses bottes de caoutchouc noir bordé de rouge foncé.

Il marche sur l'allée de terre battue qui longe la maison, au sud, de la grange à la route. Il marche comme s'il nous avait entendus arriver et qu'il venait à notre rencontre...


Avant, j'aurais pu vous le présenter.

Oui. Avant, j'aurais pu vous faire connaître cet homme. Le vieux Marcel. Et sa femme. la bonne Marie. Leurs enfants aussi. Les jumelles Nathalie et Suzette, les fils Pierre et Joseph, Luc, Stéphane, le cadet, et la toute dernière, Daphnée.

Même le gros Saint-Bernard Bobo, avec son tonnelet de vrai rhum autour du cou.

Avant, j'aurais pu vous conduire chez eux, dans la cuisine où tout se passait.

Avant, je vous aurais fait pénétrer dans leurs existences de simplicité, de fierté et de dur labeur à peine récompensé...

Mais je ne sais plus écrire...

J'ai oublié...

Vous m'en voyez navré, mais vous devrez vous contenter de les imaginer...

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There was a time when I knew.

It was a time when I was living.

But I forgot. Worn out with the materialism of basic tasks, day to day exhaustion. Routine.

Some time ago, I would have asked you, quite simply, to dim the lights, focus on the sound of my voice, close your eyes and follow me. We would have crossed the majestic Pierre Laporte Bridge and took a direction, any direction that only you could have chosen. And we would have driven. And driven. On each side, the vast fields that line the outskirts of the City. On each side, greenery and rivers.

We would have driven. Just like that. Without any purpose or destination. Only to wander.

The radio would have rocked us with soothing ballads.

The sky seen through the opened sunroof would have been devoid of imperfection. Of a blue so blue it would have looked like a sea upside down.

As if we were flying upside down over the Mediterranean sea.

And we would have driven.

Until an access ramp where we would have left the highway to reach a road less traveled. A two way street. One southward, one to the north. A narrow road separated by a pale white dotted line, worn out, almost invisible.

And we would have driven.

On each side of this long twisted wired road ignored by others, there would have been fields, groves of trees, shrubs, other trees. Then fields again. Then a pole, a cow, a pole, a cow. Then hills and even more fields. More groves of trees and shrubs.

And we would have driven.

To reach a timidly urban agglomeration that we would have gone through at reduced speed without stopping. Just passing by the church, the local bank, a McDonald's and continue without looking back.

And we would have driven.

To reach other plateaus of fields and groves of trees and shrubs.

And I would have led you up to a house planted there for many years on the edge of the road, to our left.

It is beautiful, all so sweet in its white cedar shingles and blue tiles. The shutters have been pierced with small firs, such as those drawn by a child on a Christmas card to his parents. Two shutters per window, four windows on the front, two on the north side then two on the south. Around the house, a row of arches of metal, you know, like those used to play croquet. They are painted of the same blue as the roof tiles and arranged like a fence, very frail wall separating the private from the community. In front of the house, an enormous tree. Strong. A beech. No... a huge oak tree, a relic from another era. Tied at its lowest branch, as strong as a thirty years old birch, a rope. At the end of the rope as an anachronistic toy for a bored kid, a worn out tire. Scattered over the perfectly well kept green healthy lawn, hand painted white stones. From the road to the entrance, a path of cut fieldstones.

Far behind the house, as to hide the occupations of the inhabitants, a barn, painted in similar fashion. The same blue tiles and white shingles. To the left of the restored building, two or three car wrecks resting on cement blocks. An abandoned tractor. A very defined square of grown corn, almost ready to harvest.

A couple of sheep tied to a pole.

And a man. A man walking towards us, his back slightly bent, his legs heavy, his hat low over his eyes. A straw hat. He wears overalls and big black rubber boots lined with dark red. He walks on the dirt path that runs alongside the house from the barn to the road. He walks as if he heard us and is coming to meet us...

Previously, I could have introduced you.

Yes. There was a time when I could have let you know this man. The old Marcel. And his wife, the good Mary. Their children too. The twins Natalie and Suzette, the sons Peter and Joseph, Luke, Stephen, the youngest, and Daphnée, the last born.

Even the big St. Bernard Bobo, with his real barrel of rum around his neck.

There was a time when I could have led you to their kitchen where everything happened. The center of their family life.

There was a time when I could have taken you right into their simple lives of pride and hard work barely rewarded...

But that time has passed.

I cannot write anymore...

I forgot how...

It breaks my heart but you will have to imagine them and picture their whole existence.

dimanche 18 octobre 2009

De beaux Québécois - A few handsome Québécois








Georges Laraque
Hockey



Formule 1 2009









Bravo Jenson Button !
Bravo Rubens Barrichello !
Bravo Ross Brawn !
Bravissimo Brawn GP

mardi 13 octobre 2009

Je ne suis pas un militant mais... - I am not an activist but...



C'est trop génial et bien fait !

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This is too brilliant and well done !

lundi 12 octobre 2009

À n'y rien comprendre - Nothing to understand

Darren Sutherland - Boxe

Filip Nikolic - 2Be3


Stephen Gately - Boyzone


Arturo Gatti - Boxe


Ils vivent la vie que des millions voudraient avoir... ils sont "là haut" à briller et nous sommes ici bas à les admirer, envier leur dévouement, leur courage, leur détermination, leurs agissements parfois.
Et pourtant... nul n'est éternel et même la plus grande réussite peut être éphémère.
Adieu les gars...
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They live the lives that millions wish they had... they are up there, flaming stars, and we are down here admiring, sometimes even worshiping their dedication, their courage, their doings.
But still.... noone is eternal and even the most admirable success story can be ephemeral.
Good Bye guys...

samedi 10 octobre 2009

À bien y penser - Food for thoughts

On prétend vouloir prendre des sanctions contre le régime d'Ahmadinejad en Iran s'il ne cesse de développer son énergie nucléaire autrement que pour des besoins civils, c'est bien, fort bien... mais pense-t-on agir d'une façon quelconque et plus définitive pour les sentences de mise à mort par pendaison imposées aux manifestants de l'été dernier ?

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We say we want to take action and sanctions against the regime of Iran's Ahmadinejad if he doesn't cease to develop his nuclear energy for other then civilian use and this is good, very good... but do we think we are going to act on the new sentences of death by hanging imposed on last summer's protesters ?

jeudi 8 octobre 2009

Au nom de tous les Écrivains - On behalf of all Writers

Je m’étais promis ne jamais faire de politique dans les pages de mon blog, mais là, c’est plus fort que moi. Je ne peux pas passer sous silence ce qui se déroule en ce moment même et je dois m’insurger au nom de TOUS les écrivains de ce monde, quelle que soit leur langue et leur origine.
On se plaint que certains gouvernements mettent à prix la tête de dénonciateurs d’inhumanités, on se plaint que l’on tente de faire taire des caricaturistes, qu’on mette en prison ou même à mort des journalistes, et ce en plein 21ème siècle, mais là, je crois sincèrement qu’on se paye une vraie dérape sociale parce que l’acte ignoble et innommable se produit désormais au sein même de notre société dite moderne et évoluée, celle là même qui tente par la force et à coups de milliards d’imposer sa volonté et ses vues sur des pays comme l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et la moitié du monde et qui laisse mourir les Somaliens et le Darfour tout entier (dont on ne parle bizarrement plus du tout d’ailleurs) et qui a réduit à la misère et la pauvreté extrême le continent Africain.
Ce dont je veux parler aujourd’hui, sans toutefois vouloir prendre sa défense personnellement, c’est du sort que l’on fait subir à Frédéric Mitterrand, ministre français de la culture.
Je dis que je ne souhaite pas ici prendre sa défense personnellement parce que je pense que c’est le rôle de la justice, même si elle est parfois totalement aveugle et remplie de partis pris. Que l’on fasse un procès à Monsieur Mitterrand et que l’on prouve hors de tout doute raisonnable qu’il est bel et bien coupable de ce dont on l’accuse. Mais jusqu’à preuve du contraire, et c’est ici que je m’insurge avec véhémence et rage au cœur, il ne s’est contenté que de l’écrire !
Son livre, La Mauvaise Vie, publié le 21 mars 2005 aux Éditions Robert Laffont, vendu sous l’effigie de Biographie, pourrait tout aussi bien être romancée, imagée, imaginée. Quelle preuve a-t-on que ce qu’il raconte soit purement et simplement vrai ?
Et si ce n’était que pure narration d’un esprit imaginatif ?
Et même si c’était vrai ? Pourquoi avoir attendu qu’il soit nommé ministre de la culture, pourquoi avoir attendu plus de quatre ans ? Ses crimes, s’ils sont prouvés, n’étaient-ils pas répréhensibles en Mars 2005 ? N’aurait-il pas déjà dû subir un procès en bonne et dû forme depuis longtemps ?
Et le pire, dans tout ça, le plus exécrable, le plus ignoble -et je le dis sans oublier de préciser que la France est ma patrie et que je l’aime- le pire c’est que toutes ces accusations proviennent de la pire ordure à jamais avoir eu droit de parole en France, de la plus ignoble source de salissage et de calomnies entérinée par le droit à la liberté d’expression, Marine LePen, fille de Jean-Marie LePen (rien que d’écrire ces noms me rend malade), tous deux détracteurs de l’holocauste dont ils veulent faire « un simple détail de l’histoire » !
Mais où donc va-t-on si ce genre de personnage s’octroie le droit de museler et calomnier les auteurs modernes avec l’absolution de la masse ?
Où va-t-on si tous les LePen de ce monde en péril ont primauté ?
Et où sommes-nous donc déjà arrivés quand on voit des gens bien pensants, équilibrés, sains, qui se targuent de vouloir le bien d’autrui, ces gens de l’ancienne gauche, prendre les armes aux côtés de ces traîtres de l'humanité ?
Encore une fois, je le dis et le répète, si monsieur Mitterrand est bel et bien coupable des faits narrés dans son livre, qu’on le traduise en justice par un procès équitable comme il se doit.
Qu’on m’explique aussi pourquoi on a attendu si longtemps pour le faire, mais qu’on le fasse.
Je m’insurge au nom de tous les écrivains qui, comme moi, refusent catégoriquement de laisser museler leur imaginaire et influencer leur esprit créatif !
On a permis à des gens bien plus meurtriers de s’exprimer concrètement avec des conclusions bien plus terrifiantes.
Si notre époque assassine dans l’œuf les talents de ses grands esprits, quel héritage hypocrite et dénué de sens va-t-elle laisser à son avenir ?

Si vous voulez constater le nombre de grands personnages perdus si on avait toujours agi de la sorte, visitez ce site http://homophob.free.fr/homoscelebres.htm .


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I promised myself never to do politics within the pages of my blog, but this time it is stronger than me. I can’t just ignore what is happening right now and I must take a stand on behalf of ALL the writers of this world, whatever their language and origin.
We complain that some governments put a price on the head of inhumanities whistleblowers, we complain when some try to silence cartoonists, put in jail or kill journalists (and that in the 21st century) but now I sincerely believe that we are on a real social skid because the abhorrent and unspeakable act is now happening within our so-called modern and advanced society, the very one that is imposing at all costs (life and money) its will and views on countries like Iran, Iraq, Afghanistan and half the world and leave to die Somalians (which no one speaks of anymore) and reduced to extreme poverty the African continent.
What I want to talk about now, without defending him personally, is the fate that is subjected to Frederic Mitterrand, the French minister of culture.
I say that I do not wish here to defend him personally because I believe it is the role of the Justice system, even though it has sometimes revealed itself to be totally blind and full of biases. Make a case against Mr. Mitterrand and prove beyond a reasonable doubt that he is indeed guilty of what he is accused of.
But until then, and this is where I take a stand with vehemence and rage in my heart, he just wrote about which he is charged of !
His book, “La mauvaise vie” published March 21st 2005 by les Éditions Robert Laffont sold under the label "biography", might as well be romanticized, imaged, imagined.
What evidence is there that what he says is simply true?
And what if this was just pure narrative of a creative mind?
And even if it was true? Why wait until he was appointed minister of culture, why have waited more than four years? His crimes, if proven real, were they not objectionable in March 2005? Would he have not already stood trial?
And the worse in all this, the most loathsome, the most despicable (and I say this while specifying that France is my country and I love it) is that all these accusations come from the worst kind of scum to ever have a voice in France, the most vile smear and slander source condoned by the freedom of speech, Marine LePen, daughter of Jean-Marie LePen (just writing these names makes me sick), both at the head of France's far right wing and detractors of the holocaust that they regard as a "mere detail of history" !
But where are we heading if this kind of character is allowed to silence and vilify modern authors with unconditional absolution ?
Where are we heading if all the LePens of this world in peril are to rule ?
And where are we already when supposedly thinking, well balanced, healthy people, who claim to want the good of others, these people of the former left wing, take up arms alongside these traitors of humanity ?
Again, I say and repeat that if Mr. Mitterrand is indeed guilty of the facts narrated in his book, then bring him to justice in a fair trial.
And please explain to us mere mortals why we waited so long to do so.
Still, I object on behalf of all writers who, like me, categorically refuse to have their imagination muzzled and their creativity influenced.
We have allowed (and are still allowing) much more murderous people to express themselves with much more terrifying conclusions.
If our society kills in the womb the talents of its great minds, what hypocritical and meaningless legacy will be left for future generations ?

If you want to see how many of those great minds would have already been lost, please do visit this site http://homophob.free.fr/homoscelebres.htm.

mercredi 7 octobre 2009

D'accord avec Webster - I agree with Webster




Je l'ai toujours dit et je le répète à qui veut l'entendre... même à ceux qui veulent pas... et je suis content de voir que je ne suis pas le seul à le penser...
Québec n'est pas qu'une ville sage et tranquille... elle est aussi une ville trop conservatrice, trop "blanche", trop catholique et j'ajouterais trop hétérosexuelle.
Je n'envie pas les gens de Montréal, mais un juste milieu serait agréable si on pouvait l'atteindre.
Qui sait... peut-être un jour...

En passant je vais ajouter Webster (Ali Ndiaye) dans ma rubrique des "Beaux Québécois"

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I've always said it and I repeat it to those who are listening... even those who are not... and I am happy to have discovered by accident that I am not the only one thinking it...
Québec is a city far too conservative, too "white", too catholic and I'd even add too heterosexual.
I don't really envy Montreal but I believe that somewhere in the middle would be so much nicer.
Who knows... maybe some day...

By the way, I'm going to add Webster (Ali Ndiaye) soon in my "A few handsome Québécois"

dimanche 4 octobre 2009

De beaux Québécois - A few handsome Québécois

Halle Berry lui a mis le grappin dessus, mais il est bel et bien Québécois
Halle Berry snatched him, but he really is a Québécois
Gabriel Aubry